Contrairement à ce qui a été annoncé dans le programme, c'est Zina Daoudia, prévue pour la deuxième partie de la septième soirée, qui est montée la première sur la scène installée sous l'arc de Caracalla. En effet, la reine de la chanson populaire marocaine a subjugué le public de Djamila avec un tour de chant populaire marocain et rai. À vingt-deux heures exactement, cheba Zina monte sur scène. Elle commence par des prières sur le Prophète Mohamed, avant d'interpréter une chanson sur la Palestine. Son style est très vite apprécié par le public de Djemila qui l'a découvre pour la première fois. Même si la réputation de la diva marocaine a depuis longtemps dépassé les frontières de son pays, le public sétifien la découvre lors de la septième soirée du festival de Djemila. L'affiche de cette soirée, une référence dans le monde de la chanson marocaine, maîtrise très bien la “aita” et excelle dans son style, à savoir le chaabi et le rai. Le public a aussi découvert Daoudia, l'artiste qui maîtrise plusieurs instruments et qui joue du violon. Sa beauté, sa présence sur scène et ses chansons, Atouni visa, Sobri, sobri et autres succès, reprises par tout le monde… ont enflammé Cuicul. La deuxième partie de la soirée a été qualifiée par des prestations des chanteurs algériens qui ont aussi réussi à faire vibrer le public. Juste après Daoudia, c'est Alilou qui a assuré le maintien de la courbe à son paroxysme en interprétant plusieurs de ses succès. Repêchée de la sixième soirée annulée à cause des pluies torrentielles qui se sont abattues sur le site de Djemila, la perle du Djurdjura, Massa Bouchafa, a quant à elle créé un air de fête et fait danser le public jusqu'à une heure tardive de la nuit.Hamid Belbache, Mohamed Bellil et Safi Staïfi ont aussi réussi à maintenir le public éveillé durant cette soirée. F. SENOUSSAOUI