Le ballet de Abdelhalim Caracalla compte plus de 200 danseuses et danseurs des quatre coins de la planète dont des Algériens, des Syriens, des Ukrainiens, des Russes… Placée pour la cinquième année consécutive sous le haut patronage du président de la République, la première nuit du festival de Djemila qui se déroule cette année sous le thème “El Qods, capitale éternelle de la culture arabe”, a été inaugurée de mercredi par la présentation d'une nouvelle œuvre du célèbre ballet de Caracalla, une comédie musicale de deux heures qui, selon les responsables du ballet sera un repère dans l'histoire de ce dernier. En effet, après l'ouverture officielle annoncée par le chef de l'exécutif de la wilaya et devant l'absence de responsables du département de Khalida Toumi, une cinquantaine de danseuses et danseurs ont défilé sur la scène installée sous l'arc de Caracalla pour séduire le public installé sur l'esplanade. C'est dans un décor féerique de couleurs et de sons que cette opérette musicale intitulée le Village qui raconte une histoire d'amour dans un village arabe et qui montre que toutes les règles et tous les principes ne sont plus respectés au sein de cette société. Dans ce monde contradictoire où les valeurs ne signifient plus rien, le réalisateur montre que même l'amour, ce sentiment très noble, peut être entaché de mal. La lutte de Fadlou et sa bien aimée Leïla fait à la fin que c'est le bien qui triomphe. La joie règne et le village renoue avec les fêtes. Rappelons que le ballet de Abdelhalim Caracalla qui compte plus de 200 danseuses et danseurs des quatre coins de la planète dont des Algériens, des Syriens, des Ukrainiens, des Russes… a déjà présenté à l'antique Cuicul lors de la deuxième et la quatrième édition.Cette nouvelle opérette qui constitue la plus grande affiche de cette édition a consacré une partie pour l'Algérie qui a accueilli le Festival de Baalbek lors de la deuxième édition de Djemila. Pour la deuxième nuit du festival, après le passage de la célèbre troupe palestinienne Asayel qui a interprété plusieurs chansons et danses palestiniennes folkloriques qui ont séduit l'assistance et qui ont fait de cette troupe composée de seize membres dont 8 jeunes filles de vrais ambassadeurs de la culture Palestinienne. Tir El Nada, El Tayara, Albal ya Haïfa,Yallah Ghaouch, Allah ymeskoum, Win Alamallah avec une Debka Palestinienne et un cocktail Libanais, la troupe a animé la première partie de la soirée de jeudi à vendredi. Après le chanteur palestinien Omar Hacène qui a interprété plusieurs chansons et qui a charmé le public venu très nombreux cette soirée, c'est Lotfi Double Kanon, gardé à la fin de cette soirée, qui a “chauffé” le public pour le laisser vibrer au rythme de plusieurs chansons : Mets un costume, Harraga, une chanson consacrée à la cause palestinienne et d'autres. Les jeunes venus très nombreux ont répété les chansons interprétées par leur idole à une heure du matin, la courbe, qui était censée de descendre est montée à son paroxysme et Lotfi avait du mal à “calmer” les jeunes, déchaînés. F. SENOUSSAOUI ZOOM SUR DJEMILA - Le directeur de l'Office national de la culture et de l'information, M. Lakhdar Bentorki, n'a pas tenu sa traditionnelle conférence de presse. Selon des connaisseurs, l'absence de têtes d'affiche serait la cause de cette dérobade du premier responsable de l'Onci. - Le commissaire du festival de Djemila, à l'instar des éditions précédentes, était absent. - Une coupure d'électricité qui a duré plusieurs minutes est survenu lorsque les responsables du ballet de Caracalla animaient une conférence de presse au niveau de l'hôtel El Rabia.Cet incident inattendu a causé beaucoup de désagréments aux Libanais et aux journalistes algériens qui ont utilisé la lumière de leurs portables pour monter au sixième étage de l'hôtel. - L'animatrice de l'unique, Nadjia Khatir, qui a eu l'insigne honneur d'animer les quatre éditions précédentes du Festival de Djemila a brillé par son absence. Son remplaçant Djallel n'a pas excellé dans l'animation surtout lorsqu'il a essayé de parler avec un accent “oriental”. - L'équipe de journalistes membres du commissariat du festival a aussi brillé par son absence. - Lors d'un petit point de presse animé sur le site de Djemila, Lotfi Double Kanon a annoncé que son public, à l'occasion du mois de Ramadhan, découvrira sa nouvelle, une nouvelle chanson religieuse intitulée Ament Bi Allah où aucun instrument de musique n'est utilisé. F. S.