Les soirées ramadhanesques de Batna sont égaillées par les activités de la maison de la culture Mohamed-Laïd-al-Khalifa, de Batna, qui a dressé un programme à la fois ambitieux et riche en représentations théâtrales. En effet, lundi dernier, le Théâtre régional d'Oran a inauguré ces soirées avec la représentation de la pièce Essadma, une adaptation du roman éponyme de Yasmina Khadra, deuxième volet de sa trilogie sur la diabolisation de l'arabo-musulman. La pièce est représentée, pour la seconde fois, à Batna, après une première représentation, dans le cadre des Journées théâtrales maghrébines, organisées du 21au 28 juin dernier, par le Théâtre régional de Batna. Mais, avant la représentation, les 17 membres de la troupe du Théâtre régional Abdelkader-Alloula d'Oran, ont rendu visite à la famille du défunt chanteur Ali Nasri, plus connu sous le nom artistique de Katchou. La rencontre en question a eu lieu au domicile de la famille du défunt, à Kechida (Batna), où les condoléances ont été présentées à la veuve et aux enfants du défunt. Un moment fort en émotion ! Après cela, les Oranais ont entamé une discussion avec la famille du défunt, sur la personnalité de Katchou et les moments forts qui ont ponctué sa vie. Cette visite a eu un écho très favorable auprès de la famille artistique batni, qui a salué le geste des Oranais. Ces derniers ont, de leur coté, été très touchés par l'accueil qui leur a été réservé. Après cela, les comédiens du TRO ont présenté au public batni, massivement présent lundi dernier, la pièce Essadma, qui a une fois de plus séduit et enchanté. Pour rappel, Essadma relate les péripéties d'Amine Djaâfari, un médecin palestinien naturalisé israélien, qui se retrouve placé dans des conditions extraordinaires le contraignant à rechercher la vérité et renouer avec ses origines occultées. En effet, son épouse, Sihem, choisit de semer la mort et le chaos autour d'elle, pour chasser l'ombre qui plane autour de l'âme de son mari. Sihem par son acte — répréhensible au premier abord — fait naître une lueur d'espoir dans le cœur de son mari Amine. Suite à cette représentation, la famille théâtrale batni a choisi de poursuivre la soirée et de veiller jusqu'aux premières lueurs du jour, autour d'un café dans les allées de la ville. Chapeau bas aux Oranais !