Des séances de dialyse sont écourtées, dans certaines cliniques privées, pour permettre au personnel médical de quitter leur lieu de travail plus tôt, pendant le mois du Ramadhan. Ces accusations sont portées par la Fédération nationale des insuffisants rénaux, qui s'appuie à son tour sur les témoignages de ses adhérents. “Ces pratiques, aisément vérifiables sur le terrain, sont d'ailleurs le quotidien de certaines cliniques privées, notamment dans les wilayas d'Alger, Aïn Defla, de Tipasa et de Blida, et ce, à l'insu des institutions concernées”. Tout en expliquant que la réduction du temps réglementaire de la séance (4 heures) induit des conséquences dramatiques sur la santé des malades, le président de la fédération souligne que les centres privés encaissent, a contrario, le tarif d'une séance complète, environ 5 600 DA remboursables par la caisse de Sécurité sociale. À ce titre, il exhorte les malades “à ne plus accepter ces pratiques et de dénoncer leurs auteurs quels qu'ils soient”.