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Entre ombre et lumière, un éternel revenant
Publié dans Liberté le 16 - 07 - 2003

Le maître d'œuvre de la conspiration anti-FLN le tient désormais à distance. Zerhouni a même demandé à ses collaborateurs de nourrir de la méfiance à l'égard du directeur de cabinet de la présidence de la République. Pour le général major, Larbi Belkheir, les temps ne sont décidément pas propices à la sérénité. Déjà cerné par les frères Bouteflika, très soucieux de rogner sur son influence au palais d'El-Mouradia, voilà notre faiseur de rois en conflit avec un des hommes de confiance du chef de l'Etat. Ce qui ne va pas sans réduire le rôle de celui qui a été l'un des principaux artisans de l'arrivée de Bouteflika à la tête de l'Etat.
Lorsque l'ancien Président, Liamine Zeroual, avait décidé, à l'étonnement général, d'écourter son mandat, c'est Larbi Belkheir qui avait sorti la carte d'Abdelaziz Bouteflika. Sûr de son pari, il avait entrepris de rallier la hiérarchie militaire à son choix. Une option qui devait laisser sur le carreau d'autres candidats du système, à l'instar de Mouloud Hamrouche ou de Ahmed Taleb Ibrahimi. Affectionnant la diplomatie dite “des réseaux”, il avait pu persuader les partenaires français de la justesse de ce choix.
On lui prête, dans ce cadre, la prouesse d'avoir contenu la rebuffade de Khaled Nezzar. L'ancien ministre de la Défense ne s'était pas alors privé de dire tout le bien qu'il pensait d'un “canasson” ayant prospéré sous le pan du burnous de Houari Boumediene.
C'est aussi lui qui était à l'origine du “poker gagnant” associant Bouteflika à Benflis. Homme de l'ombre sous la présidence de Chadli Bendjedid dont il était le très puissant directeur de cabinet, le général major, qui avait eu à diriger la prestigieuse Enita, est sorti à la lumière en 1991, quelques semaines avant la mascarade électorale qui avait failli offrir l'Algérie au FIS. Larbi Belkheir avait remplacé Abdellatif Rahal à la tête du ministère de l'Intérieur, dans le gouvernement de Sid-Ahmed Ghozali.
À ce poste, c'est lui qui avait annoncé la victoire du FIS, puis le lancement de la procédure de dissolution du parti après le retour, auquel il avait pris une part active, de Mohamed Boudiaf. Lorsque le président du HCE fut assassiné, le nom du général avait été associé à cette tragédie. Après de véhémentes protestations, il retrouve ses fonctions d'“imam caché”. De la mi-92 à la fin 98, le général préfère encore travailler à l'ombre, consacrant une partie de son temps à faire fructifier ses affaires, dont la plus connue est la minoterie de Ghardaïa. Le départ précipité de Zeroual le remet au devant de la scène. Après l'élection de Bouteflika, il était désigné comme son directeur de cabinet.
Récompense ? Pas si sûr, puisque sa nomination officielle n'était intervenue que plusieurs mois après sa prise de fonctions. Dans les milieux politiques, les spéculations attribuaient cette nomination à une volonté de la hiérarchie militaire de freiner les poussées du Président de s'affranchir de ses sponsors. Quand survint la rupture entre Bouteflika et Benflis, c'est encore Belkheir qui avait eu à la gérer. La soudaine méfiance de Zerhouni peut se révéler annonciatrice d'un divorce à l'algérienne entre le président de la République et son chef de cabinet.
Ce ne sera pas la première fois que cela lui arrivera. Dans les années 1980, il s'était déjà brouillé une fois avec le président de la République. Belkheir avait été remercié, mais il avait su reconquérir sa place et étendre son pouvoir.
R. B.


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