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Sofiane Dani, animateur télé, à Liberté “Il n'y a pas de raison que Dahka ou laâba ne marche pas en
Interview
Publié dans Liberté le 30 - 08 - 2009

Tous les jours, à la même heure, sur nos chaînes de télé algérienne, deux caméras se font face et se livrent une guerre sans merci à coups de rire et d'effet de surprise… Si la première est cachée, la seconde est magique. Dahka ou laâba est la toute nouvelle émission qui sévit chaque jour depuis le début du mois de Ramadhan vers 20h15 sur Canal Algérie ; elle est animée par Sofiane Dani et le grand illusionniste Olmac. Le principe est de sillonner l'Algérie à la rencontre des gens dans la rue, pourquoi ? Les faire participer à des tours de magie et laisser le charme opérer…
Liberté : Comment l'aventure Dahka ou laâba a commencé ?
Sofiane Dani : Tout a commencé lorsque nous avons reçu l'illusionniste Olmac (Olivier Macia) dans Dzaïr Show en juillet 2008 ; en partant, il nous propose sa capsule, c'est un concept qui lui appartient et qu'il a vendu à la télévision marocaine (2M) il y a deux ans de ça, la fameuse “caméra magique”. C'est ainsi qu'est née Dahka ou laâba.
Comment qualifier votre rôle ou votre contribution dans Dahka ou laâba ?
Au départ, je ne devais même pas y être. Au début de l'année, le concept est déposé à la télévision ; Olivier revient et demande un animateur (car dans le concept original, il y en avait un) à cause de la langue, même si son père est d'origine algérienne et sa mère d'origine marocaine, Olmac est français, il ne maîtrise pas l'arabe algérien. Je me suis donc retrouvé dans l'aventure pour faire de l'animation, et ce qu'il y a de plus par rapport à la version du concept diffusée au Maroc. En plus du fait que le format soit deux fois plus long, c'est que nous, Olmac et moi, avons fait le tour des wilayas en Algérie, au Maroc il est resté à Casablanca. De là est venue l'idée que “Olmac est mon cousin qui vient de France, il m'accompagne pour faire le tour de l'Algérie”.
Comment se passe le tournage des numéros ?
Quand on arrive sur un lieu de tournage, par rapport à la mise en scène, je suis comme monsieur “tout-le-monde” ; Olmac ne me demande pas d'entrer dans la préparation des tours avec lui. Exemple : il repère un magasin, il va seul le prospecter, il revient et il me dit : “J'ai repéré un téléphone, je vais faire un tour avec.” Donc, lorsque j'assiste à ses tours, j'ai les mêmes réactions que les autres, l'effet de surprise est garanti, je suis impressionné à chaque fois. Et je peux dire que dans les prochains numéros, il va y avoir des tours de folie qui vont passer…
Il y a comme un vent de changement qui souffle sur le paysage télévisuel algérien ces dernières années en matière de nouveaux programmes, Dahka ou laâba en fait partie — au même titre que Dzaïr Show d'ailleurs —, pensez-vous que le téléspectateur algérien est prêt pour un tel changement ?
Jusqu'à aujourd'hui, j'ai eu d'excellents échos concernant Dahka ou laâba. Nous avons affaire à un nouveau produit, il faut laisser le temps aux gens de l'accepter, de le comprendre, les mauvaises langues diront que c'est trop “américain”, et j'ai eu les mêmes critiques avec Dzaïr Show, alors que c'est un concept qui existe depuis 40 ans dans le monde, et dix ans dans les chaînes télé des pays arabes, mais dès que ça arrive en Algérie, ah non, c'est trop “américain” ! Mais il a juste fallu laisser passer le temps, seulement trois mois pour que les téléspectateurs l'acceptent et finissent par l'apprécier. Si l'on veut avoir une télé qui essaie d'être à la hauteur de certaines chaînes, alors il faut évoluer, mais si l'on veut avoir une télé avec les mêmes programmes, les mêmes caméras cachées, les mêmes produits qui passent à torts et à travers, là c'est autre chose !
Sommes-nous capables d'innover en matière de programmes télés, ou sommes-nous destinés à pomper des concepts de programmes qui existent ailleurs et de les tourner à la sauce algérienne ?
Je suis beaucoup plus pour le deuxième point ! Moi, ce qu'on m'a appris, c'est qu'on a tout inventer à la télé maintenant, par contre, on peut réussir les adaptations. Prenez la télévision tunisienne qui a repris “La famille en or”, “Il n'y a que la vérité qui compte “, “Les boîtes”… ça cartonne, il suffit de trouver les bonnes personnes capables de reprendre des émissions comme cela, et je suis certain qu'il doit il y en avoir. Mais si vous reprenez un concept sans l'algérianiser, alors il y a quelque chose qui ne va pas. C'est pour cela que, pour revenir au concept d'Olmac, il n'y a pas de raison que Dahka ou laâba ne marche pas en Algérie ! El- Hamdoulah, ce n'est pas le cas, ça marche !
Pour revenir à “Dzaïr Show”, comment s'annonce la deuxième saison ?
Nous sommes en pleine préparation du nouveau décor de “Dzaïr Show”, qui dit nouveau décor, dit nouveau coin, donc nouveau thème d'interview. La rentrée se fera inch'Allah, au début du mois d'octobre prochain. Je suis content parce que sur une saison, bon, je ne vais pas dire qu'on a cartonné, mais sur une dimension de “première saison”, on est bien. Il faut aller encore de l'avant tout en gardant le même principe, c'est-à-dire, des invités de marque, et des interviews de fou. La responsabilité promet d'être lourde cette année, puisque, parait-il, ce sera la seule émission talk-show de la grille.
L'Algérie a beaucoup de personnalités et beaucoup d'artistes mais elle n'a pas véritablement de star-system, est-ce que des émissions comme “Dzaïr Show” ou “Saraha Raha” contribuent à créer ce star-system ?
Honnêtement parlant, d'après mon expérience sur “Saraha Raha”, je me suis rendu compte qu'effectivement, le star-system en Algérie n'existe pas, et lorsque je suis revenu à la télé avec “Dzaïr Show”, je suis venu avec des noms qui venaient de l'étranger, ce qui ne se faisait pas avant. Notre but est de fidéliser encore plus le téléspectateur, et de ne pas tomber dans la facilité en invitant les personnalités algériennes plusieurs fois dans l'année. Je n'ai jamais invité une personne plus d'une fois, sauf, celles avec qui j'ai commencé et fini la saison ; Lotfi et Bilal. Maintenant, pour ce qui est de la contribution des ces émissions au star-system algérien, le principe du fauteuil est connu, il permet de starifier l'invité, mais cela n'empêche pas de poser des questions pertinentes et de placer des critiques… si besoin est, je le ferai. Le but n'est pas de ramener une personne et de la starifier gratuitement, le but est de faire un show.


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