C'est un rythme particulier que vit Aïn Beïda durant le mois de Ramadhan, une tradition à laquelle participent les gens de la région depuis fort longtemps. Seulement, pour cette année, et de l'avis des commerçants rencontrés à la rue Abbès-Laghrour, appelée communément Roud Essaïmine, il n'y a pas d'engouement pour les achats contrairement aux années précédentes.“Les prix sont inabordables”, diront certains citoyens. “Les gens se plaignent de la cherté des produits mais, à l'heure du f'tour, tout le monde mange bien. C'est la Rahma d'Allah”, répliquera un vieil homme. Tout y est, mais peu sont ceux qui achètent. On a dit que les prix allaient chuter après les trois premiers jours… L'engouement est plutôt du côté des mosquées pour les prières du jour et des tarawih.