Résumé : Aïssa décide de faire un tour à la plage avec sa petite famille. Ils passèrent tranquillement la soirée au bord de la mer, et à la nuit tombée, ils décidèrent de rentrer. Mais en cours de route, ils sont agressés par des bandits… 24eme partie Aïssa, les yeux exorbités de stupeur et de peur, répondit : - C'est tout ce que je possède. - Mais non, vous possédez bien plus que ça. - Mais non, je vous assure que c'est tout ce que j'ai comme argent sur moi. - Comme argent, d'accord, mais vous avez le véhicule. - Non, non, pas ça… pas mon véhicule, je vous en supplie ! D'ailleurs, il n'est plus tout neuf, et puis j'ai ma famille avec moi. - Eh bien, pour moi, le problème ne se pose pas du tout. Faites-moi descendre tout ce beau monde monsieur… Aïssa allait riposter, quand un autre jeune délinquant également masqué sortit du bois en jouant avec un long poignard. - Bonne chasse ? demande-t-il à son acolyte. - Très bonne, nous aurons de quoi rouler. Aïssa tout tremblant fait descendre sa femme et ses enfants, en priant Dieu de les garder sains et saufs. - Voilà qui est bien, dit l'agresseur en s'approchant du véhicule. Nous pourrions aussi garder la femme, vous savez cela ne nous dérange pas, bien au contraire. - Non, Non, s'écrie Aïssa affolé, tandis que sa femme s'affalait sur le sol, non, je vous en prie, prenez ce que vous voulez, mais ne touchez pas à ma femme et à mes enfants…. Les deux voyous riaient : - Voilà qui est sage de la part d'un bon père de famille….. Ils montèrent dans le véhicule et filèrent dans la nuit, laissant Aïssa et sa famille plus morts que vifs au bord de la route. Les enfants étaient terrorisés et tremblaient de tous leurs membres, tandis qu'Aïssa tentait tant bien que mal de réanimer sa femme. Cette dernière reprend connaissance, mais paniquée se met à crier : - Au secours, Aïssa sauve-nous de ces voyous, au secours ! Aïssa, accablé, tente tout de même de la calmer : - Ne sois pas ridicule, nous sommes tous vivants, c'est l'essentiel. - Mais les agresseurs… - Ils sont partis avec le véhicule… La jeune femme s'effondre : - J'ai eu si peur qu'ils m'entraînent avec eux, moi ou les enfants. Elle s'approche des deux gosses et les serre très fort dans ses bras en sanglotant : - Mes pauvres petits, nous avons eu la peur de notre vie. Aïssa, ne sachant que faire avec sa famille au milieu de la nature et en pleine nuit, se met à arpenter les alentours. L'autoroute s'étendait devant lui interminable, et derrière eux c'est la forêt noire. Il décide alors de tenter son coup et de faire de l'autostop. Y. H. (À suivre)