Résumé :Kamel et Zahira font la paix. C'est un véritable soulagement pour Aïssa de voir que son ami a fini par se rendre à l'évidence que toutes les femmes ne sont pas pareilles… 23eme partie Kamel garde le silence. Une idée venait de traverser son esprit. Après tout, il n'est plus tout jeune, et le besoin de fonder une famille commence sérieusement à le tarauder. Aïssa le dépose comme d'habitude devant chez lui. - Te voilà arrivé, mon ami. - Merci Aïssa. - Tâche de penser un peu à ce que je t'ai dit, et surtout sache que la solitude n'a jamais été une bonne compagne. - Je tâcherai d'y penser. Les deux amis se séparèrent et Aïssa redémarre pour rentrer chez lui. La chaleur devenait suffocante, et il décida de faire un tour avec sa famille à la plage. Il récupère donc sa femme et ses enfants et se dirige vers la côte ouest de la ville, où il eut beaucoup de mal à trouver où garer son véhicule et installer son parasol. Cependant, la soirée s'avéra assez agréable et les enfants s'amusèrent comme des fous. La soirée était bien avancée quand ils décidèrent de rentrer. Le retour est moins pénible puisque la circulation sur l'autoroute était moins dense. Aïssa et sa femme discutaient tranquillement, quand un barrage de gendarmerie les oblige à s'arrêter. - Vos papiers, demande le gendarme. Aïssa s'exécute et le gendarme passe aux vérifications d'usage. - C'est bon, Monsieur, vous pouvez disposer. Aïssa redémarre et sa femme lui demande : - C'est un contrôle d'usage ou on cherche quelqu'un ? - Je n'en sais rien… C'est peut-être juste un contrôle routinier. - Moi, je pense qu'on cherche quelqu'un. - Pourquoi le penses-tu ? - Parce que l'agent a bien regardé à l'intérieur du véhicule. Il nous a bien dévisagé moi et les enfants. - Oh ! ce doit être juste un geste de routine. Sincèrement, moi, je les plains ces pauvres gendarmes. Les barrages ne sont pas toujours de tout repos tu sais. - Oui, mais enfin, nous n'avons rien à nous reprocher Aïssa, nous rentrons à la maison comme tout le monde qu'il y a sur la route. Ils roulèrent un moment puis un des enfants manifeste un besoin naturel. Aïssa prend un raccourci et s'arrête à l'orée d'un bois et fait descendre son fils. Soudain, surgit du noir de la nuit, un individu masqué brandissant un couteau. - Si vous bougez, je vous égorge tous. Figé par la surprise, Aïssa ne fait aucun geste, mais prit peur pour sa femme et ses enfants. - Que nous voulez-vous donc, nous sommes en famille, et nous rentrons tranquillement chez nous. Le bandit ricane et bouscule Aïssa. - Votre porte-feuille, vite ! Aïssa tremblant s'exécute. Le bandit le lui prend brutalement et vérifie d'un geste machinal le contenu. - Il y a là à peine de quoi se payer quelques bières, dit-il en souriant d'un air mauvais. Y. H. (À suivre)