L'écrivain Amin Zaoui a reçu, lundi dernier, la 4e Plume d'or pour la pensée et la création, attribuée annuellement par l'APC de Sidi M'hamed. La cérémonie a eu lieu en présence de plusieurs personnalités politiques et culturelles ainsi que des amis de l'écrivain, notamment l'actuel ministre des Transports, Amar Tou. Lors de cette soirée, le président de l'APC de Sidi M'hamed, Mokhtar Bourouina, a déclaré : “Cette initiative entre dans le cadre des activités culturelles de l'APC de Sidi M'hamed durant le mois du Ramadhan. De tels rendez-vous sont devenus une tradition ancrée dans les habitudes de la sphère culturelle algérienne”, en ajoutant que la Plume d'or est devenue une tradition, car le prix d'Amin Zaoui coïncide avec la 4e édition. Dans les précédentes, ce sont Tahar Ouettar, Outmane Sali et Zhor Ounissi, qui ont été honorés, “et voilà qu'arrive le tour d'Amin Zaoui, qui est à mon sens, une autre figure emblématique de la littérature algérienne”. Quant aux critères de sélection et du choix de l'auteur, M. Bourouina a expliqué : “Si la parole est protégée, le choix est une position et le choix va toujours vers les personnes qui portent l'Algérie dans leur cœur et la placent au dessus de tout et de tous. Il y a aussi des critères académiques et créatifs, notamment l'ensemble des publications de l'auteur sur la scène culturelle et les débats que suscitent ses écrits”. Il y a aussi les critères académiques et créatifs, notamment l'ensemble des publications de l'auteur et les débats que ses écrits suscitent. Le lauréat, Amin Zaoui, très ému et heureux, nous a exprimé sa joie en déclarant : “Je pense que c'est une chose qui me fait vraiment plaisir, car c'est une récompense qui vient de l'Algérie profonde et quand une distinction vient d'une telle personne morale, c'est un moment fort. Par ailleurs, quand je reçois un prix pareil, pour moi c'est aussi le réveil du rôle de l'écrivain, cela veut dire que l'écrivain a un lien, une relation avec la population”. D'un autre côté, M. Zaoui trouve que cette initiative est un grand pas dans l'épanouissement de la culture. “Je considère que cette distinction est parmi les meilleures que j'ai reçues, car elle prouve que l'Algérie se renouvelle et on ne peut pas renouveler un pays loin de la culture. Quant je parle de culture, je parle de la culture de la proximité. Il faut travailler pour le démarrage de la culture il faut commencer par les communes, par les petites bibliothèques, il faut commencer à inviter des écrivains dans les lycées et les écoles. Ce sont des choses qui aident à mettre en valeur et l'écrivain et la production et en même temps les institutions”, affirme-t-il. Pour rappel, le dernier roman, La chambre de la vierge impure, paru il y a quelques semaines chez Fayard, en France, sortira très prochainement en Algérie, chez son éditeur Barzakh.