Plus de 130 milliards de dinars, tel est le montant de l'enveloppe budgétaire dégagée par le gouvernement pour veiller à la sécurité des biens et des personnes, ces cinq dernières années, pour les seules Directions générales de la Sûreté nationale et de la Protection civile, affirme le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Cet argent a servi notamment à l'implantation de nouvelles structures de la Sûreté nationale. En l'occurrence, des sûretés de daïra et des sûretés urbaines qui ont été ouvertes dans des régions qui en étaient dépourvues. Cet effort s'est poursuivi par un programme d'appui en direction des services spécialisés comme la police des frontières, la police scientifique, la BMPJ et la police de rétablissement de l'ordre public afin de mieux faire face au terrorisme, au trafic de drogue et à la délinquance. Dans ce sens, il est prévu la création d'entités centrales et régionales dénommées “Groupement de la Police judiciaire” et “l'Institut national de criminalistique”. Quant à la sécurité civile, les actions de prévention mis en œuvre tournent autour de la réalisation d'un document sur le risque sismique, l'actualisation des cartes de “géographie de risque” par wilaya et par commune, la mise à jour des moyens opérationnels, la réalisation d'une étude sur les inondations, d'une base de données de ce genre de catastrophes naturelles et la réactualisation des plans d'organisation des secours (Orsec). Il faut savoir également que dans le cadre de la refonte des statuts particuliers des agents du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, sept statuts particuliers sont en cours d'élaboration, dont le statut particulier des corps des walis, celui des agents de la Sûreté nationale et de la police communale. Ces différents statuts en phase de finition seront accompagnés des nomenclatures des postes qui décrivent pour chaque emploi l'ensemble des zones de performances, les résultats attendus pour chaque zone, ainsi que les activités et les compétences nécessaires permettant, entre autres, de gérer l'adaptation de profils des différents emplois à l'évolution des missions de l'administration et d'asseoir un schéma directeur de la formation.