Maâlem est une revue publiée par le Haut conseil de la langue arabe. Le but de cette revue est de traduire vers la langue arabe les dernières recherches concernant l'évolution et le changement que vit le monde et ce, afin de permettre à l'Algérie d'être au diapason du reste des pays. “La revue se veut une fenêtre grande ouverte sur le monde arabe et le reste du monde”, a affirme le directeur du Haut conseil de la langue arabe, El Arbi Ould Khlifa, lors d'une rencontre où il a été question du lancement officiel de cette revue. Toujours selon le même locuteur, “le seul moyen pour atteindre nos objectifs est la traduction”. De son côté, le rédacteur en chef de Maâlem, Abdelaziz Boubakir, a expliqué le choix du titre, qui n'est pas fortuit. “En fait, nous avons longuement réfléchi avant de statuer sur le nom, car cette revue ne doit pas être comme ses précédentes, c'est-à-dire naître pour mourir. Le titre a une autre connotation qui implique : nous vivons dans le monde et nous devons l'accepté”, argumente-t-il. Pour le premier numéro, le thème choisi est “la linguistique et son importance dans la modernisation de la langue arabe, la sémiologie et la sociologie”. À ce propos, le directeur de la rédaction de Maâlem, Merzak Bagtache, a développé : “Avec la publication de cette revue, nous voulons relever la langue arabe en lui injectant les nouvelles idées qui circulent dans le monde. Nous voulons aussi la renforcer et sortir des bases, car il faut profiter des richesses publiées partout au monde et dans toutes les langues.” Pour le directeur de rédaction, la langue arabe doit être traitée de manière scientifique et c'est dans cette optique que leur choix est tomber sur la linguistique. “Nous aimerions que tous les traducteurs contribuent à l'enrichissement de cette revue et par la même occasion, la langue arabe. Les thèmes sont choisi par le conseil et tout le monde est invité de nous ramené des écrits sur les nouveautés des autres cultures car, nous voulons connaître les pensées mondiale et moderne”, ajoute M. Bagtache. Par ailleurs, cette revue est périodique, et compte pour ce premier numéro 190 pages. Les textes publiés sont des traductions du français, de l'anglais et du russe. La revue est destinée essentiellement aux universitaires.