Aussitôt rentré du Caire où l'équipe a effectué une participation honorable à la coupe arabe des clubs champions, le club de l'USM Alger est en butte à des turbulences à quelques jours du rendez-vous important de la Ligue des champions d'Afrique face à Aviacao (Angola), prévu le 10 août prochain. En effet, les informations faisant état de l'arrivée imminente d'un technicien français, M. Noël Tosi, en l'occurrence, révélées déjà par Liberté dans l'une des nos précédentes édition, semble mettre carrément le coach actuel, M. Azzeddine Aït Djoudi, dans la gêne. Aït Djoudi, selon son entourage, serait même prêt à rendre le tablier dans le cas où la direction de l'USMA viendrait à lui imposer un autre technicien. L'intéressé s'étant mis d'accord avec Saïd Allik à la veille du départ pour le Caire, de renforcer le staff par un manager général — le nom de Aksouh est déjà donné comme une piste sûre — et un adjoint. Aït Djoudi avait même des noms en tête. Mais voilà que le nom de Noël Tosi semble chambouler les desseins de l'auteur du doublé historique, coupe et championnat. En effet, l'on voit mal comment AIt Djoudi peut accepter Tosi comme entraîneur à ses côtés dans un staff collégial, avec bien sûr Branci, alors qu'il avait déjà “récusé” Charef pour un nouveau bail. Et comme il est difficilement imaginable que Tosi accepte d'être un simple adjoint de Azzedine même s'il dit penser que du bien de lui, l'on se demande si l'on ne se dirige pas tout de droit vers l'impasse. Aït Djoudi qui avait dédié le titre de champion d'Algérie à tous les entraîneurs algériens en difficulté à un moment où une campagne était orchestrée par certaines parties contre les techniciens algériens, ne se voit-il pas rattrapé par cette rengaine ? Acceptera-t-il d'avoir à ses côtés un technicien français à un moment où il pense fermement qu'il peut mener le navire à bond port ? À ce titre, l'on se demande pourquoi la direction de l'USM Alger n'a pas pensé à ce genre de répercussions dès la fin de la saison d'autant plus que Aït Djoudi avait pris la précaution de maître à l'aise cette direction en suggérant même son départ pour apporter du souffle nouveau ? Il est clair que tout changement aujourd'hui ne peut être que néfaste pour l'USMA pour la simple raison que Aït Djoudi a déjà entamé la préparation de la prochaine saison et qu'il est le seul apte à mettre sur pied une ossature capable de revenir de l'Angola avec un résultat probant. Un changement radical, si besoin est, devait intervenir à la fin de la saison pas maintenant surtout lorsqu'on crie tout haut que l'on change pas une équipe qui gagne. C'est trop tard ! Alors quel staff pour l'USMA à la veille de la Ligue des champions d'Afrique qui reste l'objectif numéro un de l'équipe ? S. B.