Résumé : Kamel se confie à son ami Aïssa. Il a l'intention de demander la main de Zahira et lui demande conseil. Aïssa est enchanté. Il encourage son ami à faire le premier pas. Mais Kamel semble encore hésitant… 31eme partie Aïssa sourit et hoche la tête d'un air qui en disait long sur ses pensées. - Tu ne connais pas encore bien les femmes, mon ami. - Et pourtant. - Et pourtant quoi ? Tu t'es fiancé il y a un siècle à une fille qui t'a laissé tombé et tu prétends connaître les nanas. Non, Kamel, les femmes ont leurs secrets et leur caractère. Chacune d'elle est particulière, tu comprends ? Par exemple, la mienne, il y a des moments où elle me fait la tête sans raison aucune. - Hein ? Et pourquoi ne lui demandes-tu pas les raisons ? - Je le fais, mais elle s'entête à me faire la tête jusqu'à ce que l'orage qui avait éclaté dans sa tête prenne fin. Et puis, tout rentre dans l'ordre. - Quelle calamité si toutes les femmes sont comme ça ! - Il y en a pire encore. Ne t'en fais pas, tu en connaîtras un bout une fois enchaîné par le cou à l'une d'elles. - Hum, cela veut dire que tu m'encourages plutôt à garder mon célibat. - Mais non, mais non, tu dois bien te marier un jour, je te l'ai déjà proposé à maintes reprises. Moi je trouve que Zahira est plutôt la femme idéale. - Donc je peux toujours faire ma proposition ? - Bien sûr. C'est une femme qui saura te donner une réponse juste. Elle n'est pas du genre à tourner autour du pot. - Bien, alors je vais tenter ma chance dès demain en lui proposant d'aller un thé quelque part ? - C'est ça. Il ne faut pas trop traîner, tu risques de revenir sur ta décision. Le lendemain et sans trop se faire prier, Kamel propose à Zahira un thé quelque part. Prise de court, cette dernière rougit tout d'abord jusqu'à la racine des cheveux, puis se reprenant, elle ébauche un sourire timide et accepte. - D'accord Kamel. C'est gentil de m'inviter, mais je ne dois pas trop tarder dehors, nous avons des invités chez moi et je dois aider ma mère à préparer le dîner. - Aucun problème, Zahira. Le fait que tu aies accepté mon invitation est un honneur pour moi. - C'est que je ne m'attendais pas du tout à cette invitation. - Eh bien disons que tout a un début Zahira. - Ça je le sais. Mais, je pensais que… que… - Que je suis indifférent envers toi, parce que je t'ai manqué de respect à maintes reprises. - Eh… oui… peut-être, mais ne dit-on pas que les apparences sont trompeuses ? - C'est vrai. La preuve est là, je t‘invite à un thé au moment où tu t'attendais le moins. - Merci Kamel. Je vais terminer rapidement mon travail pour me libérer plus tôt. - Fais-moi signe dès que tu es prête, comme cela nous nous retrouverons au parking en même temps. - Et Aïssa ? - Pour une fois, il ne veut pas que je le dépose. Il dit avoir une affaire urgente à conclure et doit partir plus tôt que d'habitude. - Bien. Alors à tout à l'heure. - C'est ça, Zahira. À toute à l'heure. Y. H. (À suivre)