Résumé : Kamel finit par se rendre à la raison et propose même à Zahira de s'installer à l'avant du véhicule. Des amabilités s'échangent entre eux devant l'œil amusé de Aïssa qui, enfin, respire de voir que les choses s'arrangent… 22eme partie C'est donc dans une ambiance bon enfant que tous les trois rentrèrent chez eux, et cette fois-ci, Kamel tint lui-même à descendre ouvrir la porte à Zahira. - Merci Kamel. Merci Aïssa ! lance cette dernière, vous êtes adorables tous les deux. - À demain, chère amie, répond Kamel en souriant. Aïssa redémarre et lance un regard en biais à son ami. - Que t'a-t-il donc coûté d'être gentil et galant avec cette jeune femme ? Kamel Sourit. - Une dose d'amitié. - Tu vois que ce n'est pas aussi difficile que cela d'être bon joueur. - Oui, mais je t'assure, Aïssa, que ma blessure saigne encore, d'autant plus que Zahira ressemble beaucoup à… Il ne termine pas sa phrase, mais Aïssa avait compris. - Mais ce n'est pas une raison pour la détester ou être désagréable avec elle. - J'avoue que j'ai vraiment honte de ma conduite la dernière fois avec elle. - Oublions donc le passé, et dorénavant tâche d'être plus ouvert et plus spontané. C'est une brave fille et elle est si serviable. La dernière fois c'est elle qui m'a aidé à liquider mes inventaires. - C'est bon, j'ai compris. - Qu'as-tu donc compris ? - Que moi je ne suis pas serviable. - Pas pour un sou, répondit Aïssa en accélérant. - Ah bon ? - Mais bien sûr, mon ami, sinon tu aurais au moins eu le réflexe de me demander si j'ai besoin d'aide. - Hum… Je vois que Zahira commence à donner l'exemple du parfait agent administratif qui ne lésine sur aucun effort pour aider ses collègues. Aïssa esquisse un sourire : - Mais je suis certain que si elle t'avait proposé son aide, tu l'aurais refusée. - Plus maintenant, Aïssa, répondit Kamel, d'un air grave. J'ai vraiment été lâche la dernière fois avec elle. - N'en parlons plus, dorénavant, tâche d'être plus correct, qui sait ce que le destin te réserve ! - Kamel sourit : - Voilà que tu me taquines encore. - Mais pas du tout. Dans ce monde toutes les opportunités sont possibles, et le destin fait son œuvre sans qu'on s'en rende compte. Y. H. (À suivre)