Le déficit est estimé à 792 enseignants sur 9 691 postes ouverts que compte le secteur, en attendant le recrutement d'enseignants contractuels et parmi les jeunes diplômés de l'université. L'encadrement pédagogique dans la wilaya de Médéa enregistre un manque flagrant en enseignants dans plusieurs disciplines, notamment en langue française et en mathématiques, dans les cycles moyen et secondaire. En effet, le déficit est estimé à 792 enseignants sur 9 691 postes ouverts que compte le secteur, déficit qui sera pallié par le recours au recrutement d'enseignants contractuels et parmi les jeunes diplômés de l'université, est-il indiqué. L'important déficit, qui sera comblé à l'issue de concours qui seront organisés dans les tout prochains jours, permettra de répondre aux besoins exprimés au niveau des différents cycles et qui s'élèvent à 264 enseignants dans le primaire, 310 dans le moyen et 218 dans le secondaire. En ce qui concerne les matières où est enregistré le plus grand déficit, il est fait état d'un manque de 220 enseignants en langue française, 170 en langue arabe, 99 en mathématiques et 26 autres en physique. En matière de capacités, le secteur a pu conforter ses moyens pédagogiques par la réception de plusieurs infrastructures qui lui ont permis de satisfaire toutes les demandes de scolarisation et ainsi de mieux canaliser les flux d'élèves à travers tous les cycles. En effet, il est fait état d'importantes livraisons, dont 8 CEM, 5 lycées, 9 demi-pensions, 2 internats et 58 cantines, infrastructures qui ont permis de réduire la surcharge des classes dans les agglomérations où des arrivées induites par l'exode rural en provenance des zones limitrophes sont enregistrées. Même si les nouvelles capacités ont eu des conséquences favorables sur l'offre de places, il n'en demeure pas moins que des établissements continuent de fonctionner avec des classes surchargées où s'entassent, dans certains cas, jusqu'à 45 élèves, voire 50. Il faut indiquer que l'augmentation des capacités d'accueil a eu un impact positif sur le taux de scolarisation qui s'est beaucoup amélioré au cours de ces dernières années après avoir fléchi pendant la décennie écoulée dans de nombreuses zones du territoire de la wilaya, notamment celles situées dans les parties montagneuses et difficiles d'accès. Parmi les autres conséquences de l'effort consenti en matière de réalisations, il est également relevé une baisse drastique du niveau des déperditions scolaires qui ont été réduites à leur plus simple expression en zone urbaine et dans certaines communes où les conditions de transport et d'hébergement sont disponibles. La lutte contre le phénomène des déperditions scolaires, qui est aussi une conséquence des conditions économiques de certaines populations, a été consolidée par la mise en place d'une démarche basée sur l'essaimage des capacités d'hébergement grâce à la réalisation d'internats et par l'ouverture de cantines où des repas sont servis aux élèves sans aucune distinction. M. EL BEY