Une première aux hôpitaux de Sétif L'EHS de Ras El-Ma se dote d'un autoclave classe B L'établissement hospitalier à vocation régionale spécialisé dans la rééducation fonctionnelle, de Ras El-Ma, à l'est de Sétif, est le premier établissement au niveau de la wilaya à se doter d'un stérilisateur de matériel médico-chirurgical à vapeur et sous emballage, un autoclave classe B répondant aux normes internationales en matière de stérilisation. En effet, les responsables de cette structure médicale ont acquis ce matériel dont le coût est estimé à sept cent mille dinars algériens au mois d'août de l'année en cours pour rompre avec les méthodes de stérilisation traditionnelles. “Les anciens stérilisateurs appelés "poupinel" ont été mis au musée”, nous a déclaré en riant M. Mustapha Karboua, directeur de l'EHS. Cette louable initiative des responsables de l'hôpital, inauguré en grande pompe par le président de la république en 2002, vise à éradiquer les infections nosocomiales au niveau de cette structure. “La prise en charge de deux malades atteints d'une hépatite B coûte à l'état 33 millions de centimes. Si nous avons deux malades, c'est presque 70 millions. Nous avons opté pour la prévention qui nous fera épargner de l'argent”, a ajouté notre interlocuteur. F. Senoussaoui Risques de MTH à Bordj Bou-Arréridj Les habitants des quartiers populaires des 480-Logements et des 12-Hectares, dans la commune du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, se plaignent depuis plus de quinze jours d'un problème sérieux constituant un véritable danger pour leur santé. Selon des habitants, la catastrophe réside dans le mélange des eaux usées à l'eau potable. Ils ont précisé que l'eau du robinet dégage, depuis plus d'une semaine, des odeurs pestilentielles ; elle est inutilisable, même pour le nettoyage, ou la lessive, selon eux. Ces habitants n'ont pas caché leur crainte de cette situation déplorable, affirmant que “le mélange des eaux usées à celles de l'eau potable constitue une vraie menace pour leurs vies”. Les habitants ont appelé les services de la wilaya, de la daïra, de la santé, de l'hydraulique et de l'Algérienne des eaux à intervenir afin de résoudre ce problème majeur dans les plus brefs délais. Les services de l'ADE se sont rendus sur les lieux, où ils ont procédé à des prélèvements d'échantillons pour des analyses bactériologiques et physico-chimiques. Cet état de fait a contraint les responsables de ces mêmes services à recourir à une solution temporaire pour éviter aux habitants tout risque, à savoir la coupure d'eau et le ravitaillement à l'aide de citernes, en attendant la localisation de la fuite et sa réparation. Notons que depuis quelques mois, plusieurs quartiers de la ville de Bordj Bou-Arréridj ont été touchés par ce phénomène de mélange d'eau usée et d'eau potable. En effet, et malgré les gros efforts consentis par les autorités locales pour résoudre cet épineux problème, qui complique vraiment la vie quotidienne des citoyens, l'eau n'arrive toujours pas à couler de manière régulière dans les robinets et avec toutes ses qualités. “L'eau est la vie et nous en 2009 nous n'en disposons pas encore 24/24 et en plus avec des risques. Est-ce normal ?”, Lance un citoyen du quartier 12-Hectares. Chabane Bouarissa