Deux tragiques évènements ont secoué la wilaya de Aïn Témouchent ces derniers quarante-huit heures. Le premier s'est déroulé dans la soirée du vendredi au niveau de la localité de Chabat-El-Leham distante de 6 km du chef-lieu de wilaya avec le suicide d'une femme. Il était 19h30 lorsque B. N., 26 ans, mère de deux enfants fut découverte par son mari pendue à l'aide d'un fil électrique attaché à un support dans la cour. Pris de panique, ce dernier tentera vainement de réanimer sa femme. Il n'eut d'autre choix que d'alerter la gendarmerie qui ont ouvert une enquête. Le corps de la malheureuse victime qui a té transportée vers la morgue de l'hôpital Ahmed-Medeghri de Aïn Témouchent, fera certainement l'objet d'une autopsie. Selon la gendarmerie qui se base sur les déclarations du conjoint, le geste fatal de la jeune femme serait dû à la situation sociale désespérée dans laquelle se débat la famille puisque le chef de famille n'avait même pas les moyens de payer son loyer. Dimanche aux environs de 19h, la cité minière de Béni-Saf a failli vivre le même drame. R. Z., une jeune lycéenne de 17 ans, s'est révoltée contre ses parents qui ont pris la décision de lui interdire la fréquentation de son établissement. Elle n'eut d'autre choix que d'avaler une vingtaine de comprimés d'aspirine qui l'on plongée dans un coma profond ayant nécessité son évacuation à l'hôpital de Béni-Saf où elle suit une cure alors qu'elle se trouve hors de danger. En tous les cas, d'après la gendarmerie, une fois rétablie, la jeune fille que les parents ont décidé qu'elle poursuive sa scolarisation sera orientée vers un psychologue pour lui éviter d'autres conséquences fâcheuses à l'avenir. Ce n'est pas la première fois que l'on assiste à ce genre d'actes. Plusieurs cas de suicide ont été enregistrés ces dernières années dans la wilaya de Aïn Témouchent pour diverses raisons où les problèmes sociaux et les conflits sociaux en sont généralement la cause.