Les professeurs affiliés au Cnapest des dix-sept lycées que compte la wilaya sont entrés, jeudi dernier, dans un mouvement de grève qui durera une semaine et sera renouvelable jusqu'à aboutissement du résultat escompté. Selon M. Mohamed Laghouati, membre du conseil national du Cnapest, “cette décision prise par le bureau de wilaya fait suite aux promesses non tenues par le directeur de l'éducation qui a refusé de parapher le PV ayant sanctionné la réunion marathon de mardi dernier, après cinq bonnes heures de négociations qui ont donné lieu à un accord”. Il va sans dire qu'un préavis de grève a été déposé dans les délais, comme nous l'a confirmé notre interlocuteur. “Les cinq points revendicatifs contenus dans le PV sont légitimes et ne souffrent donc aucune équivoque. La direction aurait pu résoudre ses problèmes à l'occasion de la journée de protestation du 5 octobre passé”, nous précisera M. Laghouati. La surcharge des classes qui hante et la famille des PES et les élèves eux-mêmes qui n'arrivent plus à assimiler, la régularisation des indemnités relatifs aux heures supplémentaires, celles du poste spécifique ainsi que l'ouverture de nouveaux postes budgétaires comme prévu par la réglementation quand le nombre d'heures est égal ou supérieur à 10 heures. Le bureau de wilaya du Cnapest aura saisi cette occasion pour dénoncer la situation préjudiciable qui prévaut au sein de l'établissement secondaire d'Aïn Kihal et à laquelle les élèves, ainsi que les enseignants font face. En raison de l'arrivée tardive de cette information qui nous est parvenue à la veille du week-end, nous n'avons pu connaître la version de la direction de l'éducation et ce, même si certaines indiscrétions laissent penser que, contrairement à ce qui a été avancé par le Cnapest, le directeur a bel et bien paraphé le PV. Si l'information venait à être confirmée en début de semaine, ce sera donc une véritable confusion qui ne dit pas son nom. Le bras de fer continue.