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L'écho du passé
Publié dans Liberté le 21 - 10 - 2009

Résumé : Chahira est abordée par un homme qui s'intéresse à elle. Il lui propose de travailler pour lui. Chahira n'est pas dupe. Elle sait ce qui l'attend. Mais n'ayant aucun papier sur elle et aucun moyen de subvenir à ses besoins, elle finit par accepter.
52eme partie
Craignant de dévoiler mon identité, et comme je n'avais plus aucun papier sur moi, j'ai dit à l'homme, que je venais de me faire voler mon sac avec toute ma paperasse. Il hausse les épaules, et se contente de dire :
- Nous allons arranger ça aussi.
- Comment donc ?
- Laissez-moi m'en occuper et acceptez de me suivre, vous ne le regretterez pas.
J'hésitais encore un peu et l'homme commence à s'énerver.
- Vous préférez rester sur ce banc à attendre qu'une âme charitable daigne vous donner un bout de pain ?
- Non. Mais c'est que je ne vous connais même pas.
- Les autres me connaissent. Toutes ces femmes que vous voyez ici rêvent de travailler chez moi. Pour la simple raison qu'elles seront en sécurité, et en plus d'autres avantages matériels, bien payées et prises en charge totale.
Je regardais encore l'homme. Il ne paraissait pas plaisanter. Au contraire, on devinait aisément qu'il avait l'habitude de se faire obéir au doigt et à l'œil.
- Allez, décidez-vous, jeune dame, sinon, je serais forcé de vous laisser là au gré du hasard.
La nuit était fraîche et mon corps endolori me faisait souffrir. Mon estomac était noué et le bout de pain que je venais d'avaler n'était pas du tout suffisant pour un organisme aussi affamé que le mien. Je n'avais pratiquement rien avalé depuis deux jours.
Je me levais et suivis l'homme qui, tout content, me prit par la main et me montra un véhicule garé non loin de là.
- Mon chauffeur m'attend là. Nous allons partir tout de suite. Vous allez apprécier mon hôtel-restaurant sur la côte.
Il me fit monter dans le véhicule flambant neuf. Je fus tout de même heureuse de me sentir au chaud et à l'abri des agressions. L'homme s'installe sur le siège avant et donne des instructions au chauffeur qui démarre sans plus attendre.
Une petite heure plus tard, nous arrivâmes à l'hôtel. Le patron m'introduit par la porte de service, et des échos de voix et de musique me parvinrent du grand salon.
- Voilà, jeune dame. Vous allez commencer à travailler avec nous dès demain. Pour ce soir, c'est relax. Je vais vous montrer votre chambre et vous faire monter un plateau pour le dîner.
Puis jetant un coup d'œil à me tenue toute fripée, il me toise un moment avant de rajouter :
- Il vous faut des tenues, ma petite. Dès demain matin, je vais charger quelqu'un de vous ramener quelques-unes de nos robes de soirée que vous allez essayer. Oh ! ne vous en faites pas, nous en avons pour toutes les tailles et pour tous les goûts. Même chose pour les chaussures. Et puis, je vais vous demander aussi d'apprendre à vous maquiller comme les autres. Un maquillage spécial, vous comprenez ?
Si je comprenais, moi, qui avais déjà vécu toute cette misère ailleurs ! Je hochais la tête d'un signe affirmatif.
- Bien. Alors, nous voici arrivée devant votre chambre.
Il ouvrit une chambre avec une clef et donna la lumière :
- Vous avez tout ce qu'il faut là-dedans. Une salle de bain, un grand lit, une coiffeuse, une armoire, et même une table de nuit. On est gâté, hein, ma petite ?
Il me donne une tape dans le dos :
- S'il vous manque quelque chose, vous n'aurez qu'à le signaler. Dès demain je m'occuperais de toute la paperasse requise. Au fait, vous vous appelez ?
Y. H.
(À suivre)


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