Hier à 9h30, la daïra d'Ouled-Brahim a été le théâtre d'émeutes près de l'école Khaled Ibn-El-Walid non loin du commissariat de police où la sûreté nationale fêtait sa journée. Les manifestants dénonçaient les coupures fréquentes d'électricité qui ont causé d‘importants dégâts et des pertes énormes chez les commerçants et les agriculteurs. Cette localité, située à 40 km à l'est du chef-lieu de wilaya, a été privée d'électricité lundi de 7h à 19h, ce qui a provoqué la colère des citoyens d'Ouled-Brahim, notamment les commerçants et les artisans, nombreux à Balloul. Le même effet a été enregistré à Daoud, chef-lieu de daïra, situé à 42 km à l'ouest de saïda, poussant les citoyens à recourir au dépôt de plusieurs plaintes contre la Sonelgaz. Cette révolte étouffée par le chef de la sûreté urbaine de la daïra puis le maire de Balloul s'est transformée en plate-forme de revendications. Les citoyens exigent une unité de Sonelgaz pour la daïra et des infrastructures vitales, telles qu'une banque, un hôpital, une inspection des impôts et un deuxième bureau de poste répondant aux besoins des 30 000 habitants de la daïra. Sans l'intervention du commissaire de police et du jeune P/APC respecté, la manifestation aurait dérapé et pris l'ampleur de la vendetta de jeudi dernier entre militants du FLN qui a mis aux prises les anti et pro-Benflis et ce, au moment où Saïda s'apprête à accueillir le président Bouteflika le 29 juillet prochain. H. B. D.