Nous venons par la présente soumettre à votre jugement et à la justesse de votre impartialité, M. le recteur de l'USTHB, les injustices qui se déroulent au sein de cette université. Dès le début de notre scolarité, nous avons effectué un tronc commun en ST (science et technologie) avec fiche de vœux bien entendu. En deuxième année, nous avons choisi ELN (électronique). Cette option, pour nous, était acquise, assurée et irréversible. Initialement, au rectorat, la liste a été affichée et acquise selon nos vœux. Par la suite, le département d'électronique de l'USTHB nous a tous versés dans LGE (licence génie électrique) au cours de la deuxième année et subir encore une troisième année toujours en tronc commun LGE. Nous prétendons être de bons étudiants, sérieux, assidus et compétents. Il est tout à fait légitime d'avoir des ambitions pour des jeunes étudiants de 21 ans. Hélas, ces espoirs ont été fauchés comme du chiendent par un système bureaucratique (LMD) froid, irréfléchi et sans scrupules. Que peut-on faire avec une licence en génie électrique qui n'est même pas agréée ? Et sans possibilité d'aller vers le master. Qui est-ce qui va nous respecter et nous accorder nos droits dans cette jungle d'arbitraire ? Victimes d'un tronc commun de 3 ans alors que nos vœux et ambitions étaient orientés vers le master, nous sommes lésés du fait d'une pédagogie confuse qui ne tient aucun compte des vœux et de l'avenir des étudiants. Nos choix sont foulés au pied, notre avenir hypothéqué est devenu caduc à jamais. Nous sommes voués à aller grossir le rang des chômeurs, des hittistes et autres harragas. C'est par ce jet de ces quelques phrases amères et, peut-être d'espoir, que nous vous demandons de faire respecter nos droits, nos vœux et nos ambitions et de nous rétablir dans nos desiderata pour le bien du pays. Groupe d'étudiants de LGE de l'USTHB