Le président de l'USM Alger, Saïd Allik, est sorti hier de sa réserve pour fustiger l'arbitrage de M. Benbaka, lors de la dernière rencontre USMAn - USMA (1-0), l'accusant ouvertement d'avoir saboté son équipe et d'avoir tout fait pour empêcher les Usmistes de marquer un but. “Trop, c'est trop ! L'USMA est victime d'une véritable cabale de la part des arbitres. Contre l'USM Annaba, tout le monde aura vérifié que l'arbitre Benbaka n'a pas été honnête et impartial. Tout au long de la rencontre, il n'avait qu'une seule tâche à faire, celle de faire perdre l'USMA. Il nous a privés de deux penaltys flagrants, que tout le monde aura vus sauf lui. Il a aussi refusé de valider un but alors que les images de la télé montrent clairement que la balle avait franchi la ligne de but. Je ne dis pas qu'il a mal apprécié la situation, car, plus grave que ça, il a fermé les yeux pour empêcher l'USMA de revenir dans le match. Benbaka est venu dans le stade avec des directives précises. C'est une honte pour l'arbitrage algérien que des fossoyeurs pareils soient encore admis dans nos stades”, nous confie hier Allik sur un ton coléreux. Et d'ajouter : “J'ai personnellement contacté M. Belaïd Lacarne, président de la commission d'arbitrage, pour lui exprimer mon indignation. Je lui ai même transmis un rapport détaillé sur ce qui s'est passé à Annaba. Nous pensons que si la FAF veut endiguer le fléau de la corruption dans le domaine de l'arbitrage, elle doit radier des arbitres comme Benbaka. C'est ce que nous réclamons justement. Personne ne peut plus se taire désormais sur ces graves dérives et personne ne peut dire que je n'ai pas vu. Je veux dire aussi que nous ne pouvons pas réclamer légitiment un arbitrage impartial pour notre équipe nationale, alors que chez nous, il y a beaucoup de choses suspectes qui se produisent sans que personne bouge le petit doigt.” À ce titre, Allik rappelle que “ce n'est pas la première fois que l'USMA est victime cette saison des erreurs des arbitres. Contre l'ESS, c'était le même scénario. L'arbitre Abid Charef a fermé les yeux sur une action d'Aksas où ce dernier a récupéré le ballon de la main au fond de ses propres filets au moment où nous menions par deux buts à un. Normalement, il aurait dû expulser Aksas et nous accorder un penalty. Mais il a préféré fuir ses responsabilité”.