L'université de Béjaïa, en partenariat avec Cevital depuis cinq ans, a organisé, hier, à l'auditorium de Targa-Ouzemmour, une journée d'étude pour faire le point sur cette coopération consacrée au domaine de la recherche et du développement. Pas moins de 53 travaux ont été réalisés par les universitaires de Béjaïa sur les préoccupations de Cevital et plusieurs soutenances financées par le groupe. Dans ce cadre, le P-DG de Cevital, Issad Rebrab, a annoncé lors des débats, le financement du projet de l'incubateur de l'université dénommé “J'apprends à Béjaïa”. “Notre souci est d'aller beaucoup plus en avant dans ce partenariat avec l'université dans plusieurs secteurs de recherche”, a-t-il déclaré. Dans l'après-midi, six ateliers de travail, agroalimentaire, verre et céramique, matériaux de construction et bâtiment, chimie des eaux et agriculture, formation et logistique et grande distribution, ont été installés. Lors de cette journée d'étude, le président du groupe Cevital s'est longuement étalé sur la présentation des différentes filiales de son groupe industriel qui occupe aujourd'hui la position de deuxième exportateur du pays après Sonatrach. “Le pôle agroalimentaire, qui a une dimension mondiale, est le socle de l'industrie du groupe”, a affirmé le P-DG de Cevital, avant de signaler le changement de l'organigramme par le dernier conseil d'administration de son groupe en intégrant 50% des personnes indépendantes. “Nous voulons avoir un œil extérieur et faire une entreprise citoyenne et transparente”, a-t-il expliqué. Issad Rebrab est également revenu sur les activités des différentes unités de son groupe. De l'agroalimentaire jusqu'à la production du verre plat en passant par l'énergie renouvelable. L'unité de production de verre plat de 5 lignes, sise à Larbâa, dont la première ligne est opérationnelle depuis 2007, produit 600 t/jour. “30% de la production couvrent toute la demande nationale et le reste est destiné à l'exportation”, a précisé le patron de Cevital. “Chaque semaine, depuis janvier 2008, un bateau exporte vers l'Europe”, ajoute-t-il. Il faut savoir que la deuxième ligne de production de 800 t/j est prévue pour 2010, alors que le reste est projeté d'ici 2015. “L'Algérie sera alors le dixième pays producteur mondial des produits de qualité”, soutient-il. Abordant le créneau de l'énergie renouvelable, le patron de Cevital annonce la réalisation de centrales électriques, l'une à Béjaïa et l'autre à Larbâa, d'une capacité respective de 50 MW et 17 MW. Pour M. Rebrab, il y a deux défis à relever dans ce domaine. Celui de l'après-pétrole et celui de l'énergie. Dans ce domaine précis, le groupe a signé des accords avec 11 entreprises européennes dans le cadre de l'industrie Desertic, dont l'initiative de cet accord revient à Cevital.