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Les secrets d'une réussite
SILICON VALLEY
Publié dans Liberté le 02 - 11 - 2009

Tout est jeune dans la Silicon Valley, car tout est vite dépassé : une innovation en chasse une autre, le dernier gadget rend le précédent obsolète en quelques mois. Tout le monde voudrait avoir sa Silicon Valley. La capitale mondiale de la nouvelle économie ne sera toutefois pas facile à copier, son succès reposant sur un mélange, à un niveau de concentration unique, d'argent, d'entreprises et de savoir-faire. La Silicon Valley est un nom synonyme de fantasme et de richesse. Le terme de Silicon Valley a été inventé en 1971 par Don Hoefler, un journaliste local, qui cherchait à résumer la grande concentration dans ce secteur d'entreprises de semi-conducteurs. Et dans l'esprit du journaliste Silicon désigne le silicium présent dans nombre de composants informatiques et non le silicone comme il a parfois été dit. Dans son histoire, la Silicon Valley a vu naître et s'installer les plus grands acteurs du secteur des nouvelles technologies. C'est ainsi qu'elle est devenue le symbole des réussites high tech et une référence dans l'imagerie populaire du rêve américain. Aujourd'hui, elle abrite les sièges sociaux de tous les grands qu'ils soient issus du hardware ou du software. Ils y sont tous : Apple, Cisco, Google, Ebay, Adobe, YouTube, Pixar. C'est la même chose pour les fonds de capital de risque. Cette concentration d'entreprises dominantes, de main-d'œuvre qualifiée et d'argent est exceptionnelle. Bon an mal an, la vallée attire environ 40% de tout le capital de risque investi aux Etats-Unis. Cet argent vient souvent d'entrepreneurs qui ont eux-mêmes fait fortune dans le domaine et qui apportent avec eux leur expérience et leurs précieux réseaux de contacts. Un pareil succès attire les talents de partout.
La vallée est probablement la région la plus cosmopolite des Etats-Unis. En effet, la population subit en permanence une très forte immigration d'ingénieurs venus du monde entier, principalement d'Inde et de Chine. Les entreprises embauchent en se basant sur les compétences, sans discrimination de nationalité, et les cabinets d'avocats spécialisés dans l'immigration travaillent sans relâche pour aider les entreprises dans cette “aspiration” des cerveaux. Un des secrets du succès de la Silicon Valley est le climat d'affaires, tout à fait particulier, dans lequel tout le monde baigne. La prise de risques y est très valorisée et généreusement récompensée lorsqu'elle fonctionne. L'échec est aussi beaucoup plus toléré qu'ailleurs.
Il semble même presque normal que quelqu'un doive s'y reprendre à plus d'une fois avant de réussir. Selon Jean-Baptiste Su, un journaliste d'origine française basé à Silicon Valley depuis des années, il n'y a pas d'autres endroits au monde où l'on a ce genre d'état d'esprit. “On aime prendre des risques et s'engager à fond. L'échec n'est jamais final. Et c'est contagieux. Tout le monde se dit qu'il a lui aussi une chance de faire des millions”. Cette tolérance de l'échec s'explique sans doute en partie, croit-il, par la très grande vigueur du secteur, qui permet à ceux qui ont tenté leur chance sans succès de se replacer rapidement les pieds ailleurs, et même de se refaire une santé financière pour tenter sa chance une nouvelle fois encore. Il est assez frappant de voir que la majorité des cadres ont entre 25 et 40 ans : peu de vieux sages, quelques jeunes loups tout droit sortis des meilleures universités et qui viennent parfaire leur CV dans une grande entreprise de la Silicon Valley, et surtout beaucoup de trentenaires. Une étude publiée par l'université de Stanford constate que les forces vives de la Silicon Valley se divisent en trois groupes. Le plus actif est la génération X, c'est-à-dire les personnes nées entre 1961 et 1981 : bardées de diplômes, elles font preuve de plus d'esprit d'entreprise (l'âge moyen pour fonder son entreprise dans la Silicon Valley est de 39 ans), mais c'est aussi le groupe le plus réduit. Elles sont souvent conseillées par les baby-boomers qui les ont précédées et leur servent de mentors.
En revanche, la génération née après 1982, baptisée Y, est moins encline à se lancer dans l'aventure start-up, mais sa maîtrise des réseaux sociaux, sa consommation des dernières technologies et son importance numérique en fait un allié de poids. Pour le moment, cette alchimie entre les trois générations semble fonctionner.


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