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“Eviter au malade la dispersion entre les différentes spécialités” 1er congrès des internistes libéraux, jeudi et vendredi derniers à l'hôtel El-Aurassi
De très nombreux médecins internistes ont participé, jeudi et vendredi derniers à l'hôtel El-Aurassi, au 1er congrès de l'Association des internistes libéraux algériens (Aila). Des pathologies fréquentes dans la population, comme le diabète, l'ostéoporose (qui touchent particulièrement les femmes ménopausées), l'hypertension artérielle ou encore la thrombose veineuse ont été à l'ordre du jour de cette rencontre. Des spécialistes étrangers, essentiellement des Français, ont animé, en marge des travaux en plénière, des ateliers de démonstration sur échodoppler veineux et endoscopie digestive. Selon le Dr Moualek, président de Aila, “ces journées sont conçues pour une mise à niveau des praticiens du secteur privé, dans le cadre d'une formation continue. C'est l'objectif prioritaire de notre association”. Il a précisé que le médecin interniste est confronté à une demande de diagnostic instantané et de soin de la part du patient. “Il se doit d'être compétent et faire face, parfois, à des situations complexes”, a-t-il ajouté. La médecine interne est une spécialité assez particulière. Elle ne s'intéresse pas à une pathologie exclusive, mais touche à toute les maladies de l'adulte, mais à un niveau plus qualifié que le domaine de compétence des médecins généralistes. “L'interniste constitue une interface entre les structures de soins primaires et les cabinets de généralistes et les structures hospitalières hautement spécialisées”, a souligné notre interlocuteur. “L'interniste a le souci de traiter le problème du malade dans sa globalité et lui éviter la dispersion entre différentes spécialités. Il lui fera aussi l'économie d'examens complémentaires, souvent coûteux et quelquefois inutiles. Il s'agit aussi d'éviter la multiplication des traitements et des associations parfois dangereuses”, a complété notre interlocuteur. Dr Moualek a estimé important l'établissement d'une hiérarchie de soins. “Le médecin généraliste est le premier intervenant, l'interniste le relais nécessaire à un niveau plus élevé dans la spécialisation. Le spécialiste ne doit intervenir que sur les gestes hautement qualifiés.” À ce titre, il a affirmé que la préoccupation majeure de Aila est d'élever le niveau des internistes, exerçant en libéraux, afin de “participer à donner des soins de meilleure qualité aux patients et contribuer à améliorer le programme de santé publique”.