La Société algérienne de diabétologie et les Laboratoires Servier ont organisé, jeudi dernier à l'hôtel El Aurassi, un symposium sur le diabète type II et sa prise en charge médicamenteuse. Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS) il y a plus de 180 millions de diabétiques dans le monde et il y en aura plus du double en 2030. L'OMS prévoit que les décès dus au diabète vont augmenter de plus de 50% au cours des dix prochaines années si l'on ne prend pas des mesures urgentes. La rencontre de jeudi a ciblé cette fois-ci la population de diabétiques de type II. Après avoir donné un aperçu sur la situation épidémiologique de la maladie dans le monde et en Algérie qui ne cesse de prendre de l'ampleur, le Pr Malek, chef de service médecine interne à Sétif, a mis en exergue la nécessité d'un dépistage des personnes à risque. Les spécialistes recommandent cette approche à travers une sensibilisation, une bonne information et un geste anodin, telle la prise de la glycémie au bout du doigt chez les sujets à risque. Seraient concernés les hommes et les femmes de plus de 40 ans en surpoids ou touchés par l'hypertension artérielle. Les messages des organisations internationales ne cessent de proclamer l'idée que tout diabétique ou personne à risque mérite la meilleure prévention et les meilleurs soins ainsi que la meilleure formation disponibles. Quant à la prise en charge thérapeutique, le Dr George Jabre des Laboratoires Servier est revenu sur les traitements du diabète de type II, non insulino dépendant en présentant la nouvelle molécule antidiabétique qui vient tout juste d'être commercialisée en Algérie. Il s'agit du Gliclazide 30 mg (Diamicron). Par ailleurs, en marge de cette rencontre, la Société algérienne de diabétologie a organisé son assemblée générale élective qui a renouvelé sa confiance au bureau sortant présidé par le Pr Khalfa Slimane. Le secrétarait général est assuré par le Dr Daoud Abdelaziz et la trésorerie par le Dr Matouk Mokrane.