Au moment où l'ex-entraîneur Jean-Christian Lang a définitivement quitté Tizi Ouzou en direction de Marseille, les joueurs de la JS Kabylie continuent à s'entraîner d'arrache-pied au stade du 1er-Novembre sous la direction du trio Karouf-Amrouche-Mahrez car l'urgence de l'heure est de préparer le match de championnat contre le MSP Batna, une rencontre initialement prévue demain vendredi, mais finalement décalée pour samedi à 14h30. En attendant, les dirigeants de la JSK multiplient les contacts ici et là pour dénicher un nouvel entraîneur pour succéder à Lang et tenter de remettre la formation kabyle sur orbite. Aux dernières nouvelles, plusieurs entraîneurs bien connus et qui connaissent bien la maison auront été déjà contactés à l'image de Nour Benzekri, Moussa Saïb, Younès Ifticène ou encore Azzedine Aït Djoudi, alors que la piste d'un entraîneur étranger n'est pas à écarter, mais rien de palpable n'a été concrétisé jusque-là. Toujours est-il que Azzedine Aït Djoudi, qui a démissionné lundi matin de son poste d'entraîneur du club tunisien de Zarzis, après la cuisante défaite de dimanche dernier au stade de Radès face à l'Espérance de Tunis (7-0), doit quitter la Tunisie demain matin et il ralliera en cours de journée Tizi Ouzou où réside sa famille. “Les conditions de travail étaient très difficiles, l'effectif plutôt réduit à Zarzis et la défaite subie à Tunis face à l'Espérance a constitué la goutte qui a fait déborder le vase”, nous disait encore Azzedine Aït Djoudi que nous avons pu joindre mardi soir en Tunisie par téléphone. “C'est vrai que je rentre ce vendredi à Tizi Ouzou pour retrouver ma famille que je n'ai pas vue depuis plusieurs semaines déjà et seul le mektoub décidera de mon avenir”, dira encore Aït Djoudi, qui a démenti d'ailleurs tout contact direct avec le président Hannachi pour le moment à moins que les tractations se font et se feront encore ce week-end en toute confidentialité. Ceci dit, la préoccupation majeure de la JSK réside dans la préparation minutieuse du match de ce samedi où les Canaris auront l'avantage d'accueillir la lanterne rouge du championnat. En effet, le Mouloudia de Batna est actuellement en pleine crise, après une série de défaites aux conséquences dramatiques et la démission surprenante de son nouvel et désormais ex-entraîneur, Mohamed Henkouche, qui n'a pu résister que quelques jours dans la capitale des Aurès. mais les Kabyles ont certainement tout intérêt à se méfier d'une “bête blessée” qui viendra à Tizi Ouzou avec la ferme intention de jouer son va-tout pour tenter une survie délicate parmi l'élite.