Projet de réalisation d'une décharge à Boussouar (Aït Aïssa Mimoun) Le refus des villageois Les citoyens du village Boussouar, dans la commune d'Aït Aïssa Mimoun (daïra de Ouaguenoun), se sont élevés, dans une déclaration rendue publique, contre le choix du site pour le projet d'implantation d'une décharge intercommunale de déchets ménagers, situé près de leur village. Leur décision de s'opposer à ce projet a été prise après une assemblée générale extraordinaire des villageois, durant laquelle ces derniers ont exprimé “à l'unanimité” leur refus, estimant que ce projet présenterait un “danger” pour la santé de la population, s'il vient à être implanté sur ledit site, entouré qu'il est d'un “important groupe d'habitations, d'une crèche, de la bibliothèque communale, de la route communale, quotidiennement fréquentée par les citoyens, d'un cimetière, d'une aire de jeu et de détente” pour les jeunes. Se disant “scandalisés par la gestion des affaires de la circonscription”, les rédacteurs du document “dénoncent” en outre l'attitude du premier magistrat de la commune, lors de leur réunion, qui les a renvoyés de son bureau pour avoir refusé “la faisabilité” du projet sur un tel lieu. Se disant “déterminés” à empêcher la réalisation du projet sur le site désigné, les auteurs de la déclaration, portant signature et cachet du comité de village, “invitent” l'autorité de la commune “à choisir un autre site plus adéquat”. S. Y. DJELFA Découverte d'ossements humains datant de la préhistoire à Aïn Lbel Des travaux d'aménagement urbain lancés en plein centre de la petite ville d'Aïn Lbel, 30 kilomètres au sud du chef-lieu de wilaya de Djelfa, ont permis la découverte d'ossements humains datant d'une époque lointaine de l'histoire de la région. En effet, les premières hypothèses font remonter ces ossements à la préhistoire. D'autant plus que la thèse de la présence humaine dans la localité n'est plus à démontrer. Des études attestent qu'elle était peuplée depuis l'antiquité par les Gétules, alors que les sites archéologiques de Zaccar et de Aïn Naga, faits de gravures rupestres, de monuments funéraires et d'écritures lybico-berbères, sont depuis de longues années, classés patrimoine universel. S.OUAHMED