Maghnia Plus d'un quintal et demi de kif traité saisi Les éléments relevant de la brigade des stupéfiants de la wilaya ont procédé, dimanche dernier aux environs de 6 heures, à l'interception d'un camion s'apprêtant à entrer dans la localité frontalière de Msamda (Maghnia). Lors de la fouille de routine du véhicule, les policiers ont découvert 150 kilogrammes de kif traité répartis en plaquettes d'une valeur marchande de près de trois milliards de centimes soigneusement dissimulés sous les banquettes avant. Le chauffeur du camion, la quarantaine, a été aussitôt arrêté. Il passe aux aveux en dénonçant son fournisseur, âgé de 24 ans, surnommé Ould el soudeur et résidant dans la même localité. Ce dernier qui devait se marier cette semaine est actuellement en fuite et activement recherché. Une perquisition effectuée au domicile du chauffeur a permis la découverte d'une autre plaquette de kif de 100 grammes que celui-ci conservait comme échantillon pour d'autres commandes, apprend-on de source bien informée. ALIMOUSSA JAMAL Une mère tue son nouveau-né Les difficultés que rencontrent les mères de bébés illégitimes, notamment celles issues de familles conservatrices, poussent certaines parmi elles à abandonner leur progéniture dans les poubelles, voire les asphyxier pour s'en débarrasser. Cette fois-ci, c'est au quartier d'Ouled Bendamou qu'une femme enceinte illégitimement, profitant de l'absence des parents, s'est fait assister de sa sœur dans le domicile familial pour accoucher d'un bébé dans des conditions dangereuses. Ayant peur que le bébé n'alerte les voisins par ses pleurs, celui-ci a été asphyxié et mis sous le lit. Entre-temps, des complications post-accouchement ont contraint à l'évacuation de la malade, laissant le bébé mort. AMMAMI MOHAMMED SAIDA Sit-in des étudiantes Les résidentes de la cité universitaire Ahmed-Medeghri de Saïda ont observé, dans la soirée de dimanche dernier, un sit-in dans l'enceinte même de leur cité pour protester contre les mauvaises conditions d'hébergement et la dégradation de leur situation. Les étudiantes hébergées à Ahmed-Medeghri rencontrent depuis la rentrée universitaire des problèmes liées à la restauration, l'hébergement et, particulièrement, l'hygiène. Elles se plaignent, en effet, de l'absence d'hygiène dans les pavillons et les toilettes. Les protestataires se disent excédées par cette situation qui a trop duré malgré les promesses faites par l'ancien directeur de la cité. Elles sollicitent l'intervention du wali pour trouver des solutions aux problèmes soulevés. F. Z.