Se déroulant dans un contexte particulier à la veille du big match entre l'EN face à son homologue égyptienne, la session en plénière de l'automne de l'APW d'Aïn Témouchent qui s'est tenue jeudi dernier avait des relents plutôt sportifs avec ce soutien aux Verts qui était sur toutes les lèvres des intervenants, aussi bien chez les élus que chez les membres de l'exécutif, à commencer par leurs deux responsables respectifs. D'ailleurs, le dossier relatif au secteur de la jeunesse et des sports, traité en premier, a été en quelque sorte le stimulant. Le DJS, qui a pris la parole, a, chiffres à l'appui, dressé un tableau positif de son secteur. Avec 7,5% de pratiquants sur une population qui compte plus de 350 000 âmes et 195 000 personnes en âge de pratiquer les sports et les activités de jeunesse, le premier responsable se targue aussi de l'existence d'un grand nombre d'infrastructures sportives et de jeunesse et ce, grâce à une politique visant à toucher un grand nombre de personnes. Cependant, du côté des élus, la situation est vue différemment. D'ailleurs, M. Messar, un élu du FNA, n'a pas fait dans le détail pour dresser un tableau plutôt morose du secteur et ce, à l'opposé du directeur de la jeunesse et des sports. Il citera comme exemple la disparition de la discipline du handball qui, jadis, faisait la fierté d'Aïn Témouchent en s'interrogeant plus loin : “On continue d'encourager les sports nautiques et aériens au moment où les disciplines sportives traditionnellement connues sont totalement abandonnées.” Les ligues n'ont pas été non plus, à leur tour, épargnées puisque selon l'intervenant, ces dernières n'existent que sur les papiers. Les sports scolaires ont constitué l'une des préoccupations de cet élu qui a su cerner le sujet. L'école qui, jadis, était ce réservoir intarissable de jeunes talents n'offre plus le temps nécessaire aux élèves pour la pratique sportive. L'une des raisons demeure l'indisponibilité d'un temps libre dans la mesure où même l'après-midi du mardi, qui permet aux élèves de se reposer, a été réservée aux cours. “Avec un emploi du temps aussi chargé, devra-t-on s'attendre à des résultats probants?” fera remarquer l'orateur qui évoquera l'absence d'infrastructures sportives à l'intérieur de certains établissements scolaires faute d'une coordination entre les différents responsables des secteurs concernés lors de l'étude ou de la conception des projets portant sur la réalisation de ces biens éducatifs. Après l'approbation de ce dossier, les élus ont débattu tour à tour deux autres dossiers tout aussi importants relatifs au secteur de l'éducation, à la formation professionnelle, à la santé, aux affaires sociales et au tourisme présentés par les commissions ad'hoc et approuvés à l'unanimité.