Abdelmalek Ouasti, journaliste est décédé hier à Oran. Après avoir milité au sein de l'armée de libération nationale et après un bref passage à la gendarmerie nationale, il embrasse la carrière de journalisme à l'agence de presse algérienne (APS). Il sera ensuite nommé chef du bureau d'Oran de l'APS, avant de diriger ensuite celui de Paris. Porté sur le reportage, il sera aux côtés des mouvements de libération africains qu'il avait côtoyés durant sa carrière. Crapahuteur, volontaire, il sera sur tous les fronts de la lutte des mouvements de libération, et particulièrement au Sahara occidental au début des années 1980. Dans la foulée de cette époque des luttes des peuples pour leur indépendance, qu'il a traversée à la force de sa plume en militant pour la libération de l'Angola ou le Mozambique, il publiera notamment le démineur, une autobiographie. Abdelmalek Ouasti ne lésinait pas sur ses efforts et vouait à son métier un grand attachement, sans faille. Après sa retraite, il se consacre à un journal régional d'Oran, malgré la souffrance et la maladie qui le rongeaient.