Une fois sur le sol algérien, les hadjis seront pris en charge par une équipe médicale qui se déplacera jusqu'à leur domicile. Des masques protecteurs leur seront offerts sur une initiative locale et ils seront sensibilisés sur les mesures à prendre en cas d'apparition des trois symptômes de la grippe (fièvre, toux et éternuements) durant les sept jours suivant leur retour des Lieux-Saints. Pour faire face à toute mauvaise surprise à l'occasion du retour des pèlerins, la direction de la santé et de la population de la wilaya d'Aïn Témouchent a pris les devants. Ainsi, une fois sur le sol témouchentois, les pèlerins de retour des Lieux-Saints bénéficieront d'une prise en charge médicale. C'est ce qui a été décidé lors d'une séance de travail qualifiée d'importante qui s'est déroulée lundi dernier au siège de la direction de la santé et de la population de la wilaya et qui a été consacrée exclusivement au retour des hadjis. En effet, d'après le Dr Bentouir, épidémiologue au niveau de la DSP des équipes médicales se déplaceront jusqu'aux domiciles des hadjis qui seront examinés sur place. En plus des masques protecteurs qui leur seront offerts sur une initiative locale, ils seront en outre sensibilisés sur les mesures à prendre en cas d'apparitions des trois symptômes de la grippe (fièvre, toux et éternuements) durant les sept jours. Pour le moment, l'opération ne touchera que les cinq plus importantes agglomérations sur les 28 localités que compte la wilaya. Le reste fera l'objet d'une campagne de sensibilisation à travers des communiqués destinés aux collectivités locales, aux mosquées et dans les endroits réservés au public qui appellent les hadjis à se rapprocher de l'unité de santé la plus proche de leurs domiciles. Pour rappel, la wilaya de Aïn Témouchent a, à ce jour, enregistré pas moins de 27 cas de grippe porcine dont 19 cas parmi les enfants scolarisés répartis sur cinq écoles et un CEM, plus précisément à Beni Saf où pas moins de trois écoles ont été fermées. Actuellement, un seul cas se trouve hospitalisé sur les 80 qui ont été admis au niveau du service de référence basé à l'hôpital de Béni Saf. Une situation qui a provoqué une large opération de dépistage effectuée plusieurs fois au niveau des établissements scolaires et dans l'environnement direct des personnes infectées et ce, en plus de la campagne de sensibilisation menée en direction des populations à travers les médias, les écoles et l'établissement hospitalier Dr Benzerdjeb de Aïn Témouchent en collaboration avec la direction du travail et la médecine du Travail. La campagne de vaccination qui a suivi, menée depuis deux semaines où pas moins de 13 500 doses de vaccin antigrippal ont été consommées touche à sa fin et ce, en application des directives du ministère de la Santé. La population ciblée était celle composée des malades chroniques (hémodialysés, diabétiques, hypertendus, asthmatiques et cardiaques), des enfants âgés de six mois à trois ans ainsi que les patients hospitalisés ou en consultation spécialisée.