Le premier groupe de pèlerins en provenance de l'Arabie saoudite est arrivé, jeudi, à l'aéroport Mohamed-Boudiaf de Constantine aux environs de 13h avec un retard de plus de 5 heures. Ils ont été accueillis, à leur arrivée, par des représentants de la direction des affaires religieuse accompagnés d'une équipe médicale. Les 250 hadjis sont passés par la caméra thermique pour la détection d'une éventuelle fièvre, un des signes de la grippe A. Liberté s'est déplacé sur place pour assister à l'arrivé de ce premier vol. Sur place, on a pu constater que le dispositif mis en place au niveau de l'aéroport de Constantine depuis des mois néglige un élément important la sensibilisation, contre le virus, des familles des pèlerins. Présent à l'aéroport des 7 heures du matin, ces dernières, il y avait même des bébés, ont accueilli les hadjis avec les “bous bous” sans prendre en considération le risque d'être contaminé pas le virus A(H1N1). “Tout ce qui peut arriver est de la volonté de Dieu”, nous déclare un parent d'un pèlerin. En tout cas, pour la plupart des familles qui étaient à l'accueil, ignorent les risques de contagion et d'infection à la grippe A par le contact des mains. L'heure n'est pas à la panique mais elle est grave. Seule une information de sensibilisation par les médias lourds sur les gestes d'hygiène en relation avec nos habitudes peut être porteuse. Dès hier au soir, chez ces hadjis porteurs potentiels d'un A(H1N1) en incubation donc sans fièvres détectable par les caméras thermiques des zerda sont organisées.
