Tout porte à croire que la récolte sera médiocre, pour ne pas dire insignifiante, cette année. D'ailleurs, depuis plus d'un mois, des oléiculteurs d'Akbil, Yatafène et Iboudrarène ont dû annoncer leur déception après avoir détecté une maladie qui s'attaque à l'olive ; le fruit tombe avant même d'atteindre la maturité. Cette année, la pluviométrie n'aura pas été satisfaisante pour venir à bout d'une saison de cueillette car l'oliveraie avait tellement soif. Ainsi, la région de Haute-Kabylie, connaissant des perturbations climatiques étalées sur des mois de chaleur, a été frappée de disette. Les arboriculteurs, notamment les oléiculteurs se retrouvent en léthargie en attendant de meilleures saisons. “Même si les efforts à consentir ne seraient nullement récompensés compte tenu des difficultés que la cueillette d'olives engendre, il n'en demeure pas moins que des familles entières se donnent au rituel saisonnier de la cueillette quel que soit le résultat escompté”, nous apprend un propriétaire d'une huilerie et agriculteur à ex-Michelet. Cependant, tout laisse à croire que la récolte sera médiocre pour ne pas dire insignifiante, cette année. D'ailleurs, depuis plus d'un mois, des oléiculteurs d'Akbil, Yatafène et Iboudrarène ont dû annoncer leur déception après avoir détecté une maladie qui s'attaque à l'olive ; le fruit tombe avant même d'atteindre la maturité. La grande majorité des propriétaires ne sont pas réellement des oléiculteurs, puisqu'ils ne seraient pas affiliés aux structures étatiques qui pourraient prendre en charge leurs préoccupations ; ils ne seraient que des cueilleurs saisonniers. Toutefois, d'aucuns réclament l'assistance de l'Etat à la sauvegarde de cette culture presque ombilicale. Ammi Mohand, agriculteur d'un certain âge, dans la commune de Beni-Yenni, ne décolère pas : “Aucune indemnité sur les multiples dévastations n'est parvenue à l'endroit des paysans, depuis des années, où la neige et les multiples incendies ont réduit le patrimoine arboricole en Haute-Kabylie.” Ainsi, même si l'olivier, cet arbre mythique, est de nature résistant, les intempéries et les incendies n'ont pas eu autant d'influence que la dernière sécheresse. Celle-ci aura même engendré des maladies. Ce qui annonce d'ores et déjà une baisse de production et par conséquent une hausse du prix de cette denrée ; le litre d'huile cédé à 300 DA connaîtra certainement des pics cette année.