Tournée du wali de BOUMERDèS dans trois communes Satisfecit et mise au point Le premier responsable de la wilaya de Boumerdès a effectué, en ce début de semaine, une visite inopinée dans trois communes situées au sud-est de la région. La première halte fut la commune de Baghlia où le wali a inspecté l'état d'avancement des travaux de réalisation du lycée de 1 000 places pédagogiques. Le commis de l'Etat était insatisfait de l'état d'avancement des travaux. Il a sommé sur place les maîtres d'œuvre et d'ouvrage à multiplier les efforts afin d'achever ce projet avant la prochaine rentrée scolaire. Etant une commune pauvre en recettes fiscales et afin d'amorcer une dynamique économique dans cette commune, le wali a décidé d'intégrer la réalisation d'un marché de gros dans le cadre du plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (Pdau) de la commune de Baghlia. Arrivant à la commune rurale et déshéritée d'Ouled Aïssa, relevant de la daïra de Bordj Menaïel, le wali a fustigé les responsables en raison de l'absence totale d'équipements de la bibliothèque communale et du laisser-aller qui prévaut au niveau de l'unique polyclinique. Devant cette situation, le wali a adressé des mises en demeure aux responsables des deux secteurs. Le Plan directeur d'aménagement et d'urbanisme, dans le cadre de sa révision, a fait l'objet d'un examen particulier lors du conseil de wilaya en raison de la situation du territoire de cette commune dont la nature juridique du foncier généralement privé et qui constitue des contraintes dans la réalisation des projets d'utilité publique initiés par l'Etat. Le wali a suggéré la mise en œuvre des procédures réglementaires et légales afin de résoudre la problématique. À Naciria, le chef de l'exécutif de la wilaya a montré son satisfecit quant à l'état d'avancement des travaux de réalisation du lycée de 1 000 places pédagogiques. Néanmoins, il a été désagréablement surpris par le retard considérable constaté dans la réalisation du CEM de Boumraou. Nacer Zerrouki Dar Djebel (Béjaïa) Les robinets à sec depuis huit mois Les habitants de la cité Dar Djebel, une banlieue de la ville de Béjaïa, ne savent plus à quelle porte taper pour que l'eau coule dans leurs robinets. Cela fait huit mois, selon l'association sociale Tafath de cette cité, que ce liquide précieux a complètement disparu. Les habitants de cette banlieue ont saisi, via leur association, toutes les institutions concernées, l'ADE, la direction de wilaya de l'hydraulique et l'APC, en vain. Des rassemblements des habitants devant les sièges de l'APC et de l'ADE ont été également observés à plusieurs reprises mais toujours sans écho. “On a tenu une réunion, sanctionnée par un PV, avec les responsables des différentes institutions devant lesquelles on a organisé un sit-in mais sans lendemain”, déclarent en substance les représentants de l'association Tafath. Pour leurs besoins quotidiens, signalent-on, les familles ont été contraintes de recourir à l'achat de citernes d'eau entre 700 et 800 DA les 2 000 l. Dans son ultime recours, l'association a adressé une lettre au wali de Béjaïa sollicitant son intervention pour que les différents responsables en charge de cette tâche règle cette situation tout en lui demandant une audience pour lui exposer de vive voix leurs doléances. L. OUBIRA