Une cérémonie de remise des prix du concours d'écriture sur le dialogue des religions a eu lieu, jeudi passé, au niveau de l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Alger. Pour rappel, durant le mois sacré de Ramadhan 2009, la section culturelle de l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Alger et les Scouts musulmans algériens ont lancé un concours national d'écriture, destiné aux jeunes Algériens. Toutes les personnes intéressées ont été conviées à rédiger un article portant sur le thème “Le dialogue des religions”. Plus d'une soixantaine d'écrits (en arabe, en français et même en anglais) sont parvenus des quatre coins de l'Algérie à l'ambassade des Etats-Unis à Alger. Un jury, composé de personnalités religieuses, de la presse et du mouvement des scouts, a été mis sur pied afin de juger les articles reçus et de désigner les lauréats. Lors de cette réception très intime, David D. Pearce, dans son discours de bienvenue, a affirmé que “la foi joue un rôle vital”, car c'est elle qui permet le discours dans les relations avec les autres nations. Selon lui, qui dit foi dit “acceptation de l'autre”. “La foi ne doit jamais être une source de division”, a-t-il affirmé. Prenant la parole, le président des Scouts musulmans algériens, Noureddine Benbrahem, dit, à propos de ce concours d'écriture, que c'est un défi destiné aux étudiants et autres lycéens algériens. Il dit aussi que “le discours religieux existe depuis 1907”. Place ensuite aux trois lauréates qui se sont succédé au micro pour lire à l'assistance leurs écrits. Houda Ghenim (18 ans, étudiante en médecine à l'université d'Oran) a pris comme exemple dans son écrit sa participation, l'été dernier aux Etats-Unis, au programme “Youth Leadership Program”. Lui succédant, Rached Zeghlach (16 ans, une lycéenne de Sétif) aborde le dialogue des religions avec une sorte de petit historique pour arriver à montrer sa nécessité et son importance. En dernier, Amel Amier (17 ans, lycéenne d'Aïn Safra), à travers son écrit, basé sur des faits réels que son grand-père lui a rapportés, c'est une leçon d'humanisme qu'elle nous donne. L'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Alger a rappelé que les trois lauréates vont bénéficier, en guise de prix, d'une bourse d'une année pour apprendre la langue anglaise. Par ailleurs, la grande gagnante, à savoir Mlle Amel Amier, outre cette bourse, recevra un micro-ordinateur portable