Des voix se joignent à d'autres pour dénoncer la mainmise sur la fédération algérienne de karaté par son président en la personne de M. Mekhfi qui mène les choses à sa guise sans se soucier de ses pairs, élus au même titre que lui au sein de cette structure destinée avant tout à la promotion de cette discipline sportive. Le cri de désarroi vient, cette fois-ci, de Amesrar Abdenour, ancien athlète de l'équipe nationale de karaté, champion d'Afrique et plusieurs fois champion d'Algérie. Il s'explique : “le président Mekhfi se comporte avec nous comme si nous étions des bons à rien, ni réunion du bureau fédéral, ni consultations avec les membres, un mépris total envers nous.” D'ailleurs, ce responsable s'est arrangé, poursuit-il, d'une forte belle manière à mettre presque la totalité des membres élus contre lui et contre sa gestion des affaires de la fédération. “Plus grave encore, il a mis de côté tous les élus qui ne sont pas d'Alger”, s'exprime ainsi Amesrar Abdenour, citant, à ce propos, pas moins de huit griefs à l'encontre du président de la fédération algérienne de karaté. Parmi ces reproches, il évoquera, entre autres, les décisions prises sans délibérations des membres élus du bureau fédéral, l'absence d'un trésorier général élu, d'un DTN, d'un DEN et d'un DDF encore moins un DOS permanent du ministère de tutelle qui est occupé par un externe payé à 30 000 DA par mois. “Les entraîneurs qu'il a installés (président de FAK) sont tous issus de son club TRBB”, dit Amesrar Abdenour qui conclut que “l'Algérie compte 48 wilayas qui se valent sur l'échelle des valeurs”. Alors il s'interroge : pourquoi la politique des deux collèges du président de la FAK ?