C'est hier que s'est ouverte, sous le haut patronage du ministre de l'Agriculture et du Développement rural et sous l'égide de M. le wali de la wilaya de Ghardaïa, la cinquième édition du Salon de l'agriculture saharienne et steppique (Sud Agral). Inaugurée par Ali Boulatika, secrétaire général de la wilaya de Ghardaïa, et de M. Kellab Debbih-Chérif, représentant du ministère de l'Agriculture, cette importante manifestation économique, dont les éditions précédentes ont été un réel succès, et qui en est à sa cinquième édition après deux ans d'absence, est organisée par Krizalid Communications au centre d'exposition (Cesam) de Ghardaïa dans les locaux des ex-Galeries algériennes. Regroupant plus de quarante exposants venus de tous les coins du pays, composés d'opérateurs économiques, d'organismes publics et de producteurs locaux, le salon a pour principal but de mettre en contact diverses parties pour un échange de savoir-faire et d'expériences réussies à encourager entre les intervenants, ainsi que l'intégration réfléchie entre plusieurs secteurs d'activité, indispensables à la réussite de vastes projets de valorisation. En sus des organismes d'accompagnement et d'encadrement, dans l'étude de faisabilité et de financement de projets, plusieurs fabricants ou importateurs présenteront les équipements et produits en relation avec l'agriculture, spécifiquement saharienne et/ou steppique. Une large gamme de produits du terroir est exposée au public, entre autres, le lait de chamelle, le miel et, bien sûr, la datte. Une expérience de vulgarisation de l'oléiculture est mise en place et semble donner d'excellents résultats. La céréalicuture et l'arboriculture ne sont pas en reste, puisque 80% de l'offre sur le marché local sont produits sur place. D'ailleurs, à titre de rappel en 2009, en matière de céréale, le producteur sur le marché national qui a réussi le plus fort taux de production à l'hectare est de la région d'El-Ménéa, dans la wilaya de Ghardaïa. Par ailleurs, selon le communiqué remis à la presse par les organisateurs, des interventions et des débats permettront d'évaluer le dispositif du renouveau agricole rural, l'agronomie saharienne, le système oasien, la valorisation des eaux de surface en zone steppique, la protection des palmiers-dattiers, l'oléiculture dans le Sud, les filières animales steppiques et sahariennes et l'utilisation des énergies renouvelables pour le développement agricole saharien. Des conférences sont, par ailleurs, prévues et seront animées par des experts du Haut-Commissariat au développement de la steppe (HCDS), du CDARS, de l'ITAF, de la Direction générale des forêts et de la fondation Fillaha Innove.