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sur d'autres chemins à tes côtés…
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 22 - 12 - 2009

Résumé : Bilel prend ses affaires et part. Il passe la nuit à l'hôtel. Le matin, Mélissa est réveillée par sa sœur. Bilel est déjà là. Elle se prépare rapidement et le rejoint. Ils partent en voiture à la mer. Elle remarque son air malheureux. Pendant tout le trajet, il est resté silencieux…
11eme partie
Enfin, il ne tarde pas à le rompre dès qu'ils arrivent à Sidi Fredj. Bilel gare sa voiture dans le parking surveillé. Dès qu'ils descendent, l'air marin leur fouette le visage. Il ne fait pas froid mais Mélissa frissonne un peu.
- On va prendre un petit-déjeuner puis on ira marcher sur la plage, si tu es d'accord, bien sûr !
- Je ne vois pas pourquoi je refuserais, répond-elle.
Ils entrent dans un salon de thé qui donne sur la mer. Ils peuvent voir quelques couples assis sur les rochers malgré l'eau que le vent soulève vers eux.
Bilel commande des croissants et deux tasses de lait au chocolat. En attendant d'être servis, il essaie de se détendre.
Il est heureux d'être là avec elle mais il est encore nerveux après une nuit blanche à reprocher à ses parents leur position, qui veulent lui enlever le droit de choisir celle qui partagera ses joies et peines.
- Melissa… je voudrais te poser une question ?
- Oui ?
La jeune fille regarde dehors, suivant le mouvement des vagues qui vont se fracasser contre les rochers. Elle sursaute et se tourne vers Bilel quand il prend sa main. Mélissa essaie de la retirer mais Bilel la tient fermement.
- Je n'aime pas la façon dont tu fuis mon regard, lui dit-il. Quelque chose te déplaît en moi ?
- Oh non ! s'écrie-t-elle.
- Alors, je te plais ?
Mélissa est prise au dépourvu par la question. Le regard larmoyant de Bilel brille aussi d'espoir. Sans trop savoir pourquoi, elle se refuse à lui cacher cette vérité qui est en elle, Nabil et sa ressemblance. Pourquoi il ne lui déplaît pas.
Elle ne prend pas beaucoup de temps pour lui raconter, juste l'essentiel, le plus important. Bilel soupire de soulagement
- Je suis heureux que tu aies gardé une belle image de lui et un bon souvenir du temps où vous avez été amoureux ! Imagine qu'il t'ait fait souffrir et qu'il t'ait quittée pour une autre ! En me croisant, tu aurais eu des frissons de dégoût ! Son mauvais souvenir ne m'aurait donné aucune chance de pouvoir te parler, de te faire sourire, et surtout de pouvoir t'avouer que je t'aime ! J'ai parlé de toi à mes parents.
- Tu n'aurais pas dû, lui reproche-
t-elle. Sûrement qu'ils n'ont pas sauté de joie !
- Comment as-tu deviné ? s'écrit-il.
- Cela se lit dans tes yeux, répond Mélissa. Et, vraiment, tu n'aurais pas dû. Tu ne me connais pas, tu ignores tout de mes sentiments.
- Je sais que si tu hésites à libérer ton cœur pour qu'il aime de nouveau, c'est par peur de perdre l'être cher, mais je sens que ma présence te trouble ! Moi aussi, je suis troublé ! Je veux que tu me donnes l'occasion de te rendre heureuse ! Je t'en prie, Mélissa, ne me rejette pas maintenant que je suis seul, que j'ai été plaqué par ma famille, sinon je mettrai fin à mes jours ! Et tu m'auras sur la conscience…
A. K.
(À suivre)


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