Nous, transporteurs de marchandises ayant investi sous l'égide de la Cnac, dans le domaine du transport de marchandises, nous trouvons dans une situation d'impossibilité d'honorer nos engagements envers les banques et les services fiscaux, dans le cadre de nos activités de transport pour le motif que les charges et les problèmes que nous rencontrons sont multiples. Cette situation nous a permis de constater que nous travaillons pour le compte de la banque et du fisc et non pour sortir du problème de chômage dont nous nous débattions. À titre d'information, nous sommes exposés aux crédits bancaires et ses agios ainsi que les intérêts et les pénalités, au fisc ou nous sommes imposés pour 17%, à l'assurance automobile tout risque (exigée) “assurance de marchandises”, aux charges qui découlent de l'entretien et aux frais de bilan, de parking (ainsi que le stationnement). Avec toutes ces charges auxquelles nous sommes soumis, notre activité ne couvre pas les charges et nous ne pouvons honorer nos engagements envers les banques, le fisc et les autres institutions auxquels nous sommes liés et en particulier la Cnac. Nous pensions que nous avons investi pour créer un emploi pour sortir des problèmes du chômage dans lesquels nous nous débattions. Nous nous sommes retrouvés à la merci des problèmes financiers et tracasseries administratives. À titre d'exemple, nos moyens de transport sont amortis à 90% sans que nous puissions répondre aux demandes des institutions à qui nous avons affaire. Et la faillite est devant nous, preuve que nous ne subvenons même pas aux besoins de nos familles. Aujourd'hui, le but de notre appel n'est pas de retracer les problèmes et la faillite auxquels nous sommes exposés, mais le vrai but de notre appel est de demander de vos services un effacement des dettes mentionnés ci-dessus qui sont multiples qui se sont accumulées et que nous ne pouvons honorer malgré toutes les tentatives que nous avons faites. Le collectif des transporteurs de marchandises Daïra de Hadjout- Tipasa -