Le Syndicat national des artistes algériens, la Fédération nationale des arts lyriques et la Commission nationale des arts plastiques ont organisé, mercredi dernier, dans l'après-midi, au siège de la centrale syndicale, à la Maison du peuple, à Alger, une rencontre pour débattre de la situation socioprofessionnelle de l'artiste. C'était aussi l'occasion de faire un constat sur l'évolution de ce métier en Algérie. Parmi les points importants discutés lors de ce rendez-vous : l'importance de promulguer un statut particulier de l'artiste. Une prise de conscience qui commence à voir le jour sur l'urgence d'améliorer les conditions de travail et de vie des artistes algériens. “Le statut particulier des artistes et presque terminé. Un seul corps nous manque, celui des arts plastiques”, a expliqué le président de la Fédération nationale des arts lyriques, Mourad El Baez. L'orateur a reconnu que “ce retard les arrange, car il leur laisse plus de temps pour réviser le dossier avant de le déposer à l'APN”. Par ailleurs, les artistes ont soulevé l'urgence d'être affiliés à la Sécurité sociale. À signaler que lors de cette rencontre, les différentes corporations du métier de l'art ont élaboré un programme d'action pour 2010 en installant une commission chargée de l'élection du conseil national des droits d'auteur (Sacemi). En outre, une commission nationale des arts plastiques a vu le jour suite à cette journée. Cette instance aura pour mission de créer l'association des anciens des Beaux-arts. “Cette association aura un rôle lucratif. Elle sera aussi une centrale d'activités dont le but est de relever le niveau des arts plastiques en Algérie.”