elle entame aujourd'hui son 25e jour de grève de la faim à la maison des syndicats, à Alger, suite à son licenciement de la firme britannique British Gaz (BG), à Hassi Messaoud. L'affaire remonte au 5 novembre 2009, le jour où la personne en question reçoit la décision de BG de mettre un terme à son contrat de durée indéterminée. Les motifs avancés par l'entreprise pour la rupture du contrat sont liés au refus de Mme Mahdi d'accepter un nouveau poste proposé par l'entreprise. Ce refus a été considéré comme une violation de l'article 4 du code de travail. L'état de santé de la jeune femme se détériore de jour en jour. Il est jugé critique surtout après son évacuation à l'hôpital la veille du jour de l'an dans un état comateux. Malgré les fréquentes visites à l'hôpital, Mme Mahdi veut poursuivre la grève de la faim et se battre pour faire valoir ses droits, car elle continue de qualifier son licenciement “d'abusif” et demande de réintégrer son poste. Des comités de soutien ont été créés, des sit-in et des rassemblements ont été organisés devant le siège de la société, à Alger et au niveau de la maison de la presse Tahar-Djaout. Des députés, des médecins, des syndicalistes ainsi que d'autres travailleurs ayant été lésés par leur employeur ont décidé de soutenir le combat de cette femme. Le Mouvement démocratique et social (MDS), dans un communiqué adressé, hier, à la rédaction, qualifie le licenciement dont a fait l'objet Mme Mehdi de “hogra”.