La famille du journaliste Zineddine Aliousalah, les amis et des citoyens, étaient hier au rendez-vous pour commémorer le quinzième anniversaire de son assassinat par les terroristes islamistes, le 6 janvier 1995, à la cité de Khazrouna, à Blida. Cette initiative contre l'oubli a été rehaussée par la présence de l'association des notables de la ville de Blida avec son président Hallil, les représentants de la presse locale, de la société civile, des personnalités politiques dont l'ex-ministre Brerhi et Moulay, ainsi que Aggoun, président du CEIMI. Etait également présent le directeur de publication de Liberté, Abrous Outoudert. La cérémonie a été entamée par une marche du lieu de son assassinat au lieu où est érigée la plaque commémorative où une gerbe de fleurs a été déposée, suivie par la lecture de la Fatiha. Une minute de silence a été observée à la mémoire du martyr de la liberté. À cette occasion, Mme Zinou a pris la parole pour remercier les personnalités, amis et sympathisants venus pour partager cet événement mémorable pour le patriotisme, la profession et la citoyenneté. “Zinou n'est pas mort pour rien. Il est mort pour la bonne cause, et c'est pour cela qu'on est là aujourd'hui afin de lutter contre l'oubli et pour qu'il serve d'exemple de sacrifice pour les jeunes générations”, a déclaré madame Zinou. Pour sa part, M. Boudechiche Smaïl, vice-président de l'association des journalistes locaux, a rendu un hommage au martyr de la plume en rappelant qu'il était un homme aux valeurs patriotiques, de principe et un professionnel. Il a également rendu hommage aux autres journalistes victimes du terrorisme qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes. À cette occasion, il a annoncé la création d'un prix national Zinou pour récompenser le meilleur article journalistique de la presse locale. Cette proposition a été entérinée par le directeur du journal Liberté et Mme Zinou et le président de l'association des notables de la ville de Blida, ainsi que le président du CEIMI, qui ont affiché leur entière collaboration à ce projet qui vise à perpétuer la mémoire de ceux qui sont tombés au champ d'honneur. Fait regrettable, à chaque commémoration, on observe la disparition de la plaque commémorative. Devant cet état de fait, il a été demandé qu'elle soit reconstruite et protégée. Le président du CEIMI s'est déclaré prêt à prendre en charge cette reconstruction. Signalons que l'APC de Béni Mered a, lors d'une opération d'assainissement du quartier populaire de Khazrouna, chassé un indu occupant qui a procédé à l'extension de son local commercial sur la place de la plaque.