Le football algérien et la JS Kabylie sont en deuil depuis hier à la suite du décès de l'ancien footballeur international Kamel Aouis, hier après-midi à Paris. Atteint d'une pancréatite aiguë, Aouis avait bénéficié, rappelons-le, d'une prise en charge de l'Etat et était hospitalisé depuis plus de deux mois à l'hôpital Beaujon à Paris, mais son état de santé s'était gravement détérioré depuis quelques jours et il devait même rentrer hier en fin d'après-midi au pays pour partager ses derniers jours en famille à Tizi Ouzou. Le destin a voulu qu'il rende l'âme à l'aéroport d'Orly à Paris alors qu'il se trouvait dans l'avion du retour en compagnie de sa famille et de ses proches, mais la mort l'a surpris juste avant le décollage. Malgré d'ultimes tentatives de réanimation, le regretté Aouis a dû rendre son dernier soupir juste avant le décollage. Âgé de cinquante-huit ans, ce digne fils d'El-Madania où il avait été formé à l'IRBM aura connu une carrière footballistique exceptionnelle puisqu'il remporta les premiers titres nationaux avec la JSK durant la décennie 70/80 puis la première Coupe d'Afrique des clubs champions avec la JET en 1981 face au Vita Club du Zaire tout en collectionnant plusieurs sélections en équipe nationale. L'ancien attaquant de la JSK était très estimé en Kabylie où il a entraîné plusieurs clubs tels que la JSK, l'ASTO, la JS Boukhalfa et la JS Azazga mais aussi très respecté à l'Eniem où il était cadre supérieur après avoir réussi de brillantes études à l'INH de Boumerdès. Ses anciens coéquipiers et compagnons de gloire et à leur tête Khalef et Hannachi que nous avons pu contacter hier soir étaient particulièrement affligés par la disparition de l'un des plus beaux fleurons de la JSK et du football algérien. La dépouille mortelle sera rapatriée en principe mardi ou mercredi.