Selon une source digne de foi, nous apprenons que ni la FAF ni Rafik Saïfi n'ont saisi la Fifa, après la rupture unilatérale de son contrat par la direction du club qatari d'El-Khor. Ils attendent d'abord de voir comment vont évoluer les discussions avec les dirigeants du club qatari pour décider de la démarche à suivre pour faire valoir les droits de l'international algérien. Actuellement blessé et out pour le match d'hier contre l'Angola, mais récupérable dans les prochains jours, Saïfi a chargé son agent de s'occuper de son problème, et il verra sans doute plus clair une fois sur place à Doha. “La FAF s'est inquiétée du cas Saïfi, mais celui-ci nous a répondu que son agent se chargeait de l'affaire ; il est clair que la fédération le soutiendra dans sa démarche”, précise notre source. Et d'ajouter : “Il faut savoir que Saïfi n'a pas signé le document de rupture de contrat, il est donc de son droit de réclamer des explications quand il aura rejoint son club à Doha. Il doit obligatoirement reprendre le travail sur place et prouver qu'il n'a pas abandonné son poste. Ensuite, si la direction d'El-Khor ne veut pas le laisser s'entraîner, il n'aura qu'à dépêcher un huissier de justice pour constater ce fait. Ce n'est qu'à partir de ce moment qu'il pourra entamer le bras de fer avec le club d'El-Khor. Autrement dit, jusqu'à nouvel ordre, Saïfi appartient toujours à El-Khor.” Notre source explique également que “Saïfi peut évidemment recourir à la Fifa si le club d'El-Khor ne parvient pas à un compromis avec lui. En tout cas, les intérêts de Saïfi ne peuvent en aucun cas être abusés”. Affaire à suivre.