La maison de la culture Houari-Boumediene de Sétif a abrité des portes ouvertes sur la promotion de l'emploi sous le signe “Notre avenir, nous le construisons dans notre pays” placées sous l'égide du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Les responsables des différents dispositifs d'emploi créés par l'Etat depuis une dizaine d'années visent à absorber le taux de chômage qui est passé de 20% en 1999 à 10,3% en 2009. Cette dynamique a permis de créer plus de 1 million de postes d'emploi. Par ailleurs lors de son intervention, le coordinateur national des associations de soutien au président de la République a rappelé que l'Etat a fait beaucoup d'efforts pour créer de nouveaux postes d'emploi au point où l'Algérie est devenue une référence pour les pays arabes. Selon le coordinateur des associations de soutien du programme du Président, les ministres arabes réunis à Alger au mois de novembre de l'année écoulée ont félicité les responsables algériens pour les différents dispositifs mis en place pour réduire le taux de chômage. Ces derniers ont été adoptés par les ministres arabes pour s'en inspirer dans leurs pays respectifs. De son côté, la directrice de l'Agence nationale de l'emploi a renchéri qu'en dépit des efforts accomplis par l'Etat beaucoup de travail reste à faire car ces dispositifs sont très jeunes. Lutter contre le chômage n'est pas l'apanage du gouvernement mais c'est l'affaire de toute la société. Un travail de coordination et une implication des différents partenaires notamment les investisseurs, les entreprises et les administrations sont nécessaires. À cet effet, la n°1 de l'Anem a tenu à rappeler que les créateurs d'emplois sont encouragés par l'Etat, à savoir des abattements sur le taux de cotisations sociales et fiscales. C'est pour cela, d'ailleurs que la loi 04/19 oblige les établissements publics à passer par les agences locales d'emploi, et ce, afin de catalyser toutes les possibilités d'embauche et assurer une transparence dans le recrutement. Selon les responsables des dispositifs, le défi est très grand car chaque année 120 000 jeunes diplômés sortent de l'université. Notons que le choix de la wilaya de Sétif pour abriter ses premières portes ouvertes qui seront, sans nul doute, incessamment, organisées au niveau d'autres wilayas n'est pas fortuit. Selon un responsable de l'Anem, les résultats réalisés au niveau de la deuxième wilaya du pays de par le nombre de d'habitants et celui de jeunes qui ont bénéficié des différents programmes est très important.