Les conclusions du rapport sur le réchauffement climatique élaboré par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), indiquant que les glaciers de l'Himalaya “pourraient disparaître d'ici 2035, voire avant”, sont “une regrettable erreur”, a reconnu le président du GIEC, Rajendra Pachauri, selon l'hebdomadaire anglais The Sunday Times. Or, ce même quatrième rapport (938 pages) d'évaluation affirme également que les catastrophes naturelles telles que les inondations des côtes et les ouragans sont liées au réchauffement climatique. De telles conclusions émanent d'une étude qui n'a pas subi l'examen critique des scientifiques du groupe, indique l'hebdomadaire dominical britannique. Au moins deux scientifiques avaient émis des doutes sur de telles conclusions et une note indique dans l'étude, finalement publiée en 2008, qu'il “n'y a pas de preuve suffisante pour faire un lien entre le réchauffement climatique et les catastrophes naturelles”.