Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) a officiellement reconnu hier avoir commis “une regrettable erreur” dans ses prévisions sur la fonte des glaciers de l'Himalaya. En 2007, dans son 4e rapport, qui lui avait valu le prix Nobel de la paix, le GIEC avait estimé que les glaciers de l'Himalaya reculaient plus vite que les autres du monde et “pourraient disparaître d'ici 2035, voire avant”. Ce rapport “fait référence à des taux de retrait et à une date de disparition des glaciers de l'Himalaya peu fondés”, avait indiqué le groupe d'experts de l'ONU dans un communiqué. Hier, dans un nouveau communiqué, le chef du GIEC, l'Indien Rajendra Pachauri, a estimé que cette “regrettable erreur” provenait de “procédures établies qui n'ont pas été correctement suivies”.