Une peine de 3 ans de prison ferme assortie d'une amende de 20 millions de centimes a été requise par le représentant du ministère public près le tribunal d'El Harrouch à l'encontre du directeur de l'hôpital des malades mentaux d'El Harrouch, et de deux entrepreneurs, ce lundi. Le directeur de l'hospice d'El Harrouch est poursuivi pour contraction de marchés contraires aux lois en vigueur. L'affaire remonte au dernier trimestre de 2007. À l'arrivée de ce nouveau directeur, des travaux d'entretien et de réhabilitation ont été lancés dans la structure de l'hospice pour un montant total de plus de 633 millions de centimes. Selon l'arrêt de renvoi, le directeur n'a pas respecté la publication des appels d'offre dans les journaux se limitant à des affichages au niveau des murs de l'hospice pour ensuite céder les marchés de gré à gré à deux entrepreneurs accusés à leur tour. Suite à des informations faisant état de cette procédure jugée illégale une enquête judiciaire a été diligentée par le procureur de la République près le tribunal d'El Harrouch qui a conclu à ces dépassements. Lors de la plaidoirie, le directeur s'est défendu d'avoir manqué à la réglementation des marché évoquant la visite de Amar Tou, alors ministre de la Santé et de la Population, qui aurait instruit la direction à lancer des travaux de réhabilitation au niveau de la structure pour améliorer le cadre de vie des pensionnaires. Les deux entrepreneurs ont également plaidé l'innocence. Mis en délibéré, le jugement sera prononcé le 7 février.